Résumé :
Hiver 1937. Jack part pour une expédition
scientifique en Arctique, une échappatoire à son mal-être londonien. Du moins
c'est ce qu'il espère. Mais très vite, ce voyage au pays des nuits
interminables se transforme en cauchemar. Des cinq hommes engagés dans la
mission, seulement trois prennent le départ : Jack, opérateur radio, Algie,
chasseur et maître-chien de traîneau, et Gus, biologiste. Ils établissent leur
campement sur la baie de Gruhuken où le capitaine du bateau refusait de les
débarquer, visiblement effrayé. En peu de temps, Gus tombe malade, Algie
l'accompagne, Jack reste seul. Dans leur cabane de trappiste, il se met alors à
entendre des voix, à apercevoir des ombres... Est-ce vraiment son imagination
qui l'engloutit jour après jour dans cette matière noire ?
Avis :
En 1937, Jack, qui vit en marge de la
société, est contacté pour participer à une expédition scientifique en
Arctique. Bien que mal à l’aise au départ avec ses futurs compagnons de voyage,
Jack finit par accepter et embarque pour Gruhuken. Durant le voyage, il se rend
compte que l’évocation de ce simple lieu effraye le capitaine du bateau qui les
y conduit. Et, sur place, il va rapidement voir et entendre des
« choses », une menace sans nom qui va s’accentuer quand il sera seul
après le rapatriement sanitaire de ses compagnons.
La force de ce livre, c’est ce huis clos
angoissant où, seul face à lui-même, Jack laisse sa paranoïa prendre le dessus.
La terreur qui le gagne peu à peu déteint sur le lecteur qui se laisse engluer
dans cette ambiance étouffante au fil des pages. Quelle est la vérité ?
Quelle est la part d’imagination due aux conditions extrêmes que subit le jeune
homme ?
40
jours de nuit est un de ces livres qui capture le
lecteur et lui fait vivre l’histoire, le mettant dans la peau du personnage.
L’auteur déploie un large éventail d’émotions, et joue parfaitement sur
l’ambiguïté entre fantastique et paranoïa, fantasme et réalité. La narration
sous forme de journal intime accroît encore la proximité du lecteur avec Jack,
et l’écriture de Michelle Paver fait prendre corps au décor, avec des
descriptions d’une extrême justesse.
Si vous n’avez pas trop peur du noir et de
la solitude, venez donc vous immerger dans 40
jours de nuit, vous ne regretterez pas le voyage…
C'est très tentant.
RépondreSupprimerÇa devrait te plaire, c'est assez atypique pour un Black Moon en plus.
SupprimerC'est vrai que la collection aurait pu me faire fuir...
SupprimerLeur ligne éditoriale n'est pas toujours très claire...
Supprimer