Résumé :
"Je vivais déjà l'Apocalypse. La
mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don
pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence,
froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement
belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette
succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un
minimum valable", Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.
Avis :
C’est avec un grand plaisir que je me suis
replongée dans l’univers d’Eli Esseriam. Si Edo m’avait moins plu qu’Alice,
Maximilian remporte la mise. Arrogant, beau comme un dieu, cynique, et pourtant
dévoué à sa sœur aveugle, il m’a beaucoup fait penser, physiquement et moralement,
au personnage de Roman Godfrey (interprété par Bill Skarsgård) de la série Hemlock Grove (je sais bien que
l’écriture d’Apocalypsis est
antérieure au tournage de la série télévisée, pas de panique, je ne parle pas
d’inspiration ou pire, je dis juste que Maximilian était encore plus tangible
pour moi puisque je l’imaginais tel que Roman Godfrey. Bref.).
Maximilian, jeune homme de bonne famille
(famille au passé trouble) cache sous son apparente désinvolture une psychè
plus que tourmentée. Entre un père autoritaire et injuste qu’il déteste, une
mère faible et fragile, une sœur aînée aussi dure que leur père et une autre
qui n’est que joie et beauté, mais qui a perdu la vue, la vie familiale du
jeune homme n’est pas des plus épanouissantes. Son oncle va lui révéler qu’il
n’est autre que Famine, l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse, et cette
révélation va changer la vie du jeune homme en bousculant ses repères.
J’ai adoré Maximilian (j’aime les
personnages imbuvables, je crois), comme dit précédemment je lui ai rapidement
prêté un visage ce qui a renforcé la proximité avec le personnage. Mais
par-dessus tout, c’est l’écriture d’Eli Esseriam qui fait mouche et rend le
roman si particulier et addictif. La plume de l’auteur est au service de ses
personnages et devient une composante incontournable du roman tant elle colle à
chaque cavalier. Du coup les pages s’enchaînent et le lecteur, frustré, arrive
trop vite à la dernière. Car, oui, ce roman (comme les précédents) est trop
court. C’est bien le seul reproche qu’on puisse lui faire.
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