Apocalypsis T3 - Cavalier Noir - Maximilian, Eli Esseriam

Résumé :

"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable", Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.

Avis :


C’est avec un grand plaisir que je me suis replongée dans l’univers d’Eli Esseriam. Si Edo m’avait moins plu qu’Alice, Maximilian remporte la mise. Arrogant, beau comme un dieu, cynique, et pourtant dévoué à sa sœur aveugle, il m’a beaucoup fait penser, physiquement et moralement, au personnage de Roman Godfrey (interprété par Bill Skarsgård) de la série Hemlock Grove (je sais bien que l’écriture d’Apocalypsis est antérieure au tournage de la série télévisée, pas de panique, je ne parle pas d’inspiration ou pire, je dis juste que Maximilian était encore plus tangible pour moi puisque je l’imaginais tel que Roman Godfrey. Bref.).

Maximilian, jeune homme de bonne famille (famille au passé trouble) cache sous son apparente désinvolture une psychè plus que tourmentée. Entre un père autoritaire et injuste qu’il déteste, une mère faible et fragile, une sœur aînée aussi dure que leur père et une autre qui n’est que joie et beauté, mais qui a perdu la vue, la vie familiale du jeune homme n’est pas des plus épanouissantes. Son oncle va lui révéler qu’il n’est autre que Famine, l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse, et cette révélation va changer la vie du jeune homme en bousculant ses repères.


J’ai adoré Maximilian (j’aime les personnages imbuvables, je crois), comme dit précédemment je lui ai rapidement prêté un visage ce qui a renforcé la proximité avec le personnage. Mais par-dessus tout, c’est l’écriture d’Eli Esseriam qui fait mouche et rend le roman si particulier et addictif. La plume de l’auteur est au service de ses personnages et devient une composante incontournable du roman tant elle colle à chaque cavalier. Du coup les pages s’enchaînent et le lecteur, frustré, arrive trop vite à la dernière. Car, oui, ce roman (comme les précédents) est trop court. C’est bien le seul reproche qu’on puisse lui faire.


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