Résumé :
Dans son petit appartement minable, Julius
vit une existence qui ne vaut pas beaucoup mieux. Sa petite amie l a plaqué.
Son job est idiot. Sa voisine est fêlée. Son unique échappatoire est
l’écriture, à laquelle il se consacre tous les jours. Ses histoires parlent de
plombiers de l’espace lancés à travers les intestins de l’Univers, de clochards
vampires courant après le soleil, de gamins qui préfèrent la chasse au dragon
aux bancs de l’école. À travers huit nouvelles de fantastique, de fantasy et de
science-fiction, toutes liées à de grands thèmes mythiques ou légendaires, « Dernière semaine d’un reptile » retrace
les sept derniers jours d’un écrivain looser et solitaire, sa glissade
délirante dans sa folie intime, dans la folie du monde.
Avis :
Composé de huit nouvelles plus une neuvième
qui se dessine comme un interlude entre chacune des autres, Dernière semaine d’un reptile emporte le
lecteur dans la vie de Julius, écrivain désabusé qui sort de sa routine grâce à
ses écrits.
L’univers de l’auteur est assez sombre et
des références mythologiques sont disséminées au fil des textes. Quant aux
nouvelles, elles oscillent entre fantasy, SF, horreur… au gré de l’humeur de
Julius, chacun y trouvera son compte.
Ma préférée est de loin Les pas du golem, nouvelle
post-apocalyptique horrifique assez « beurk ». Mais j’aime le beurk,
donc j’ai été comblée !
Eux
plutôt que moi est le texte qui m’a le plus dérangée,
étouffée. Cruauté, horreur, ce texte traitant de ce que l’homme a de plus noir
en lui dans sa lutte pour survivre est vraiment à part. Que le lecteur l’aime
ou pas, il ne peut rester indifférent. Pour ma part je n’ai pas encore réussi à
déterminer où je me situe…
Avec Révolution
(et ses toilettes !) Franck Ferric propose un récit SF plus léger qui m’a
beaucoup amusée et qui donne une touche de légèreté au recueil.
Et puis il y a aussi le vampire raté de Has been blues qui prête à sourire au
départ et qui au final se révèle extrêmement touchant dans sa solitude…
Sans revenir sur toutes, Dernière semaine d’un reptile est plutôt
une réussite. Le seul point négatif réside dans le fait que si le lecteur n’est
pas fan d’un ou plusieurs genres littéraires, il risque de ne pas accroché aux
textes y faisant référence. Franck Ferric a un style et un univers à part, et
il mérite que vous vous y arrêtiez.
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