Résumé :
« Se retrouver
célibataire à presque trente ans, je ne l’ai pas du tout vu venir ! Mais ce que
j’imaginais encore moins, serait le long parcours du combattant pour trouver le
Prince Charmant. Mais je ne suis pas du genre à me laisser abattre ! En
quelques clics, je me suis mise en quête de mon roudoudou en sucre d’orge que
j’attends depuis si longtemps. Sauf que moi, Sacha, je me retrouve avec une
marmite pleine de crapauds en tous genres mais aucun prince charmant à
l’horizon ! Finalement, je me demande si je n’aurais pas dû lui refiler
directement mes coordonnées GPS…
Ils m’ont parlé
d’amour… Mais ils ont oublié l’essentiel… me faire rêver ! »
Avis :
Les mésaventures d’une jeune femme moderne
qui cherche l’amour via internet. Ce résumé promettait une lecture légère et
drôle, je me suis donc lancée dedans en commençant mes vacances. Le résultat
est en-dessous de ce que j’espérais, je n’ai pas ri, à peine souri, et j’ai
finalement trouvé le temps un peu long.
Malgré un style assez commun qui manque de panache,
le début est assez plaisant. Et puis, rapidement, le lecteur va se rendre
compte que chaque chapitre va s’articuler de la même manière, contact internet
– rencontre – love story – boulette – rupture. Du coup il va attendre de
l’auteur plus de punch et d’inventivité, qui n’arrivera pas, les situations
restant assez banales. Alors on suit les aventures de Sacha, en se demandant si
elle trouvera un jour chaussure à son pied, mais sans se passionner pour sa
recherche car le personnage manque de charisme et n’est pas plus intéressant
que ça. La narration souffre d’un manque de fluidité, les chapitres sont en
fait de mini-histoires, on se rapproche davantage d’une compilation de
scénettes plutôt que d’une novella à part entière. De la même manière, l’auteur
oublie d’introduire un personnage, si bien que lorsque le lecteur le rencontre
il se demande d’où il vient.
En bref, si l’idée n’est pas mauvaise, au
contraire, l’écriture manque de maîtrise et mériterait d’être retravaillée. Parle-moi d’amour… Tu me fais rêver
ressemble plus au premier jet d’un manuscrit qu’à un roman vraiment abouti,
Sophie Kinsella et Isabelle Wolff peuvent dormir sur leur deux oreilles.
Dommage.
Commentaires
Enregistrer un commentaire