Rose Morte T2 - Trois épines, Céline Landressie

Résumé :

France, Fin du XVIIIe siècle. Alors que la révolte gronde aux quatre coins de la France, Rose est rappelée de la cour de Russie. De retour aux côtés de son mentor, elle découvre que la situation vacille également dans l'univers occulte d'Artus. Les Arimath doivent faire face à de sauvages attaques sur leurs terres, tandis que la grogne contre la noblesse croît d'instant en instant parmi le peuple. Entre la révolution naissante et les prémices d'une guerre au sein du monde obscur, les bouleversements dans l'existence de Rose s'annoncent cataclysmiques. Leurs conséquences risquent fort de faire sombrer en un même chaos les existences des humains aussi bien que des immortels.


Avis :

Avec Trois épines, Céline Landressie transporte son histoire et ses personnages près de deux-cents ans plus tard, en 1789 pour être précise. Alors que la révolte gronde en France, il en est de même entre les familles de vampires. Rose, exilée en Russie depuis dix ans, est rappelée par Artus. Les retrouvailles s’annoncent difficiles, d’autant que la vampire revient avec un prince russe Vassili Golitsyne, ce qui n’est pas pour ravir le comte de Janlys…


Après un premier tome captivant, Céline Landressie arrive à proposer une suite à la hauteur. Le lecteur entre dans le vif de l’action dès le départ (au contraire de La floraison), et le rythme ne faiblira pas jusqu’à la dernière page. Complots et intrigues amoureuses sur fond de Révolution Française, l’auteur ne laisse pas de répit à son lecteur. Grâce aux flashbacks de Rose, les grands évènements des années écoulées sont relatés au lecteur, lui permettant ainsi de compléter le puzzle. Les personnages gagnent aussi en profondeur, Rose est plus indépendante, même si elle est dictée par sa souffrance. On en apprend davantage sur Artus et surtout sur Adelphe, pour mon plus grand plaisir. Quant à la plume de l’auteur, elle nous plonge complètement dans l’ambiance du roman, fourmillant de détails sur l’époque. Toujours aussi élégante, elle a su évoluer pour coller à la période de l’histoire, sans perdre de sa pertinence, si bien que l’on n’a pas envie de quitter le livre et que les pages s’enchaînent sans que l’on s’en rende compte. Et une fois le roman terminé, une pointe de tristesse envahit le lecteur qui n’a qu’une envie, connaître la suite.

Commentaires

  1. c'est clair, cette fin est frustrante et monstrueuse ! et avec Un bout d'ailleurs on n'a pas arrêté d'en discuter et de chercher ce qui a bien pu se passer, etc. prise de tête assurée ^^

    RépondreSupprimer
  2. Adelphe est mon préféré ;) Je trouve que ce tome est un plus dans l'action, mais en même temps, on en apprend davantage sur la maison d'Artus.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toi aussi tu craquouilles pour Adelphe ? Bienvenue au club ^^

      Supprimer

Enregistrer un commentaire