Résumé :
À quoi
l’Apocalypse ressemblerait-elle, contée par un punk zombi ?
Qu’adviendrait-il
si le QI des français se trouvait d’un coup démultiplié ? Un grand sursaut ?
Une nouvelle Révolution, 1789 version 2.0 ? Est-il sage pour un mortel de
tomber amoureux d’un succube ? Les gentlemen du futur pourront-ils régler leurs
querelles au disrupteur à vapeur, sans manquer aux règles de l’étiquette ? Comment
se protéger des cadences infernales, de la fatigue et du stress au travail,
lorsque l’on a le malheur de s’appeler « La Mort », et d’exercer un métier pour
laquelle il n’est pas de congés ?
Autant de sujets
graves, traités entre ces pages avec sérieux.
Ne laissez pas
vos neurones s’étioler, offrez une cure de Jouvence à vos zygomatiques. Cessez
de résister, accordez-vous une douce violence…
De toute
évidence, PUNK’S NOT DEAD a été écrit pour vous.
Avis :
Punk’s
not dead marque ma première rencontre avec la plume d’Anthelme
Hauchecorne, rencontre réussie puisqu’à la fin j’avais envie de faire davantage
connaissance et d’explorer un autre de ses livres. Mais revenons à ce recueil,
pardon, ce cercueil de nouvelles…
Pour commencer, la petite chose
superficielle en moi ne pouvait pas passer à côté de l’esthétisme de la
couverture et des illustrations internes, j’en suis très fan. Je ne connaissais
pas Loïc Canavaggia, je vais rapidement remédier à mon ignorance crasse !
Maintenant, revenons sur le contenu. Désolée,
je vais commencer par râler, comme à chaque fois que je tombe sur un recueil ou
une anthologie avec treize nouvelles au sommaire. Soyez gentils amis auteurs,
vous avez des lecteurs superstitieux (pas moi bien sûr, c’est une copine qui m’a
demandé d’en parler… Ahem…), arrêtez avec ça, pitié !
J’en entends déjà souffler et se demander
si je n’ai que ça à dire, si je n’ai pas mieux à faire que de parler d’un
détail pareil. Alors, d’abord c’est mon blog, je fais ce que je veux !
Après ce moment de puérilité assumé, la suite tout de suite.
Autant le dire tout de suite, j’ai été
surprise et ravie par la plume d’Anthelme Hauchecorne et sa vision très personnelle
des différentes facettes d’une possible apocalypse. J’ai rencontré un univers sombre,
mais baigné d’humour, cynique, mais décalé, une plume efficace, une véritable
voix, un auteur qui sait proposer des choses originales, avec une belle culture
(musicale notamment, cf. le titre de l’ouvrage) et des prises de position
nettes sur des sujets de société.
Ma préférence va à No Future, CFDT et Le Buto Atomique, trois nouvelles très
différentes, tant dans le fond que dans la forme, qui pourtant ont toutes su me
séduire. En revanche, je suis restée aussi hermétique qu’une porte de
coffre-fort à La ballade d’Abrahel. J’ai
eu du mal avec le folklore régional mêlé aux anges. N’étant intéressée ni par l’un
(sauf si on parle de légendes bretonnes, je suis affreusement sectaire !)
ni par l’autre, les deux thématiques ensemble ne risquaient pas de déclencher
un engouement massif de ma part.
Punk’s
not dead est vraiment une belle découverte, je vais me procurer
Baroque’n’roll rapidement et
surveiller Anthelme Hauchecorne de près.
À
savoir, l’auteur reverse ses droits sur cet ouvrage à l’association SeaShepherd dont j’admire le travail, un acte généreux qui
mérite d’être souligné.
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