Résumé :
« Le temps n’est
rien… Il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une
tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile
que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants
et angoissants.
Elle se retrouve
alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y
méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle
perd pied…
Mais, la raison
l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir
un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet
homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si
singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat
sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!
Avis :
Les
larmes rouges est de ces livres qui vous emportent dans
leur univers et ne vous quittent pas une fois la dernière page tournée.
Le lecteur fait la connaissance de Cornélia
au moment où la jeune fille de 19 ans, lasse de la vie, est sur le point de se
jeter d’un pont. Persuadée qu’elle n’a d’importance pour personne, ce que la sournoise
petite voix dans sa tête lui confirme, elle ne voit d’autre solution à son
mal-être que cette issue tragique. Après sa tentative ratée, son père et elle
partent dans la maison familiale pour renouer les liens. Alors que son
existence commence à avoir de nouveau un sens, Cornélia est victime d’étranges
phénomènes. De quel mal est-elle victime ? Devient-elle folle ? C’est
auprès de son voisin châtelain que la jeune fille va chercher de l’aide et des
réponses.
Georgia Caldera tisse ici une histoire qui
jongle habilement entre présent et passé pour ne se dévoiler que petit à petit.
Auréolé de mystère, teinté de romantisme gothique, mélangeant tendresse et
souffrance, espoir et noirceur, Réminiscences
est un récit qui happe le lecteur dès les premières pages pour ne jamais le
lâcher. La grande force du roman, en plus de sa délicieuse intrigue, est
l’immersion totale du lecteur grâce aux décors et aux personnages qui prennent
vie au fil des mots. L’intrigue va crescendo et l’ambiance se fait de plus en
plus pesante, l’auteur n’a pas peur d’aller au bout des choses et d’emporter le
lecteur dans un univers des plus sombres, loin des histoires de vampires à
paillettes, ce qui n’est pas sans rappeler une vision plus classique du genre,
exploitée avec brio.
La plume de Georgia Caldera reste moderne
mais élégante, aussi raffinée que la dentelle des jabots des vampires d’antan.
Fluide et envoûtant, le style de l’auteur sert son roman sans tomber dans le
piège d’une écriture ampoulée, souvent employée dans les romans gothiques, qui
aurait alourdi le récit. Pour son premier roman, l’auteur fait un sans-faute,
et, en ce qui me concerne, ce premier tome des Larmes rouges est un véritable coup de cœur, et je remercie Georgia
Caldera pour ce moment de lecture comme j’en ai peu.
maman t es géniale !!!!!!!!
RépondreSupprimerMerci mes poussins :)
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