Synopsis :
Pour sa première
expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante
experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt
Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans
l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone
et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers.
Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout
contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils
cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un
peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.
Mais c'est
peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de
l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...
Avis :
Survivre, tel est le postulat de base de Gravity. Survivre dans l’espace, là où
toute vie est impossible.
En sortant de la salle, ma première
réaction a été de me dire que ce film est vraiment superbe visuellement. Vu en
3D (le double port des lunettes de vue + 3D est toujours aussi insupportable
après une heure, ça pèse, ça glisse, vivement une vraie 3D), elle est cette
fois-ci utile et réussie. Les images sont magnifiques, la Terre vue de l’espace
est à couper le souffle. Ensuite, il y a l’ambiance de ce huis clos spatial qui
est très réaliste. J’ai manqué d’air en même temps que les personnages, si bien
que j’ai cru que j’allais y rester et j’étais contente de sortir prendre l’air
au bout d’une heure et demie ! Les pros vous parleront du formidable plan-séquence
du début de quinze minutes, perso, si on ne me l’avait pas dit, je n’aurais
rien vu !
Par contre, côté histoire pas de quoi
casser trois pattes à un canard, j’ai été déçue de ce côté-là. Ça se laisse
regarder, c’est sympa, mais ça s’arrête là. George Clooney apporte une touche d’humour
qui est bien agréable, mais la bande-annonce m’a vendu du rêve et j’ai été
déçue, car on ne le voit finalement que très peu. Et quand il n’est pas à l’écran,
ça ne rigole plus du tout, c’est le deuxième effet Kiss Cool avec la douche
froide. Parce qu’avec Sandra Bullock, c’est moins fun. On ne plaisante plus du
tout en fait. Et, du coup, les quelques longueurs du film paraissent
interminables, car l’actrice manque de peps (ben oui, c’est normal me
direz-vous, dans sa situation on n’aurait pas trop envie de rire. Certes, mais
quand même).
En résumé, Gravity est un beau film visuellement parlant et c’est sa
principale qualité. Après, en ce qui concerne l’histoire, je n’ai pas été
transportée, c’est sympa, mais ça s’arrête là. En tout cas, vous passerez un
agréable moment et en prendrez plein les mirettes.
3.5/5
3.5/5
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