Résumé :
Lors d'une de
ses émissions nocturne l'animateur vedette de RMC reçoit l'appel d'un homme à
la voix métallique se présentant comme un assassin sur le point de passer à
l'acte. L'aveu n'est, bien sûr, pas pris au sérieux. Mais, le lendemain, le champion
du monde de Formule 1 et sa petite amie sont retrouvés assassinés et atrocement
mutilés sur leur yacht. Les sourires se figent pour faire place à l'effroi
devant la signature en lettres de sang : Je tue. Frank Ottobre, agent du FBI,
et le commissaire de la Sûreté publique de Monte-Carlo doivent intervenir au
plus vite. Mais comment aborder une enquête lorsque l'on ne dispose d'aucun
indice ?
Avis :
Le glamour, le luxe et la sérénité de
Monte-Carlo se voient troublés par un meurtrier qui, non content de mutiler ses
victimes et de ne laisser aucun indice derrière lui, a l’impudence d’annoncer ses
crimes à l’antenne de la radio RMC. Si au départ son avertissement n’est pas
pris au sérieux, la police va rapidement changer d’avis et se lancer à ses trousses.
Avec Je
tue, Giorgio Faletti signe ici son premier roman, un thriller efficace et
astucieux. Le cadre où prend place l’histoire est inhabituel et bienvenu car en
plus d’être original, il renforce l’horreur des crimes perpétrés par le tueur.
L’intrigue est bien ficelée, le lecteur mène l’enquête en même temps que les
policiers et se laisse captiver par cette chasse à l’homme dont l’issue reste
une vraie surprise. Par contre, si le fond de l’histoire est bon, la forme
laisse parfois à désirer. L’auteur se perd parfois dans des détails inutiles et
le livre souffre de quelques longueurs qu’il est assez tentant de zapper car
elles n’apportent rien à l’histoire. En évitant de diluer le propos, la
narration aurait gagné en nervosité et l’intrigue en intensité. De la même
manière, Giorgio Faletti tombe un peu dans les stéréotypes du genre, comme le flic
au passé tourmenté, ce qui n’était pas vraiment nécessaire. Néanmoins la
lecture de Je tue est très agréable
(pour qui aime les meurtres sanglants et un peu gores, il vaut mieux être
prévenu), qui, sans les défauts exprimés plus haut, aurait pu être parfaite.
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