Résumé :
Laura Kern est
hantée par un rêve, le rêve d'une maison qui l'obsède, l'attire autant qu'elle
la terrifie. En plus d'envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte
une menace : se peut-il qu'il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal
qui frappa son père, l'héritage d'une malédiction familiale auquel elle
n'échappera pas ? D'autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune
femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris plus un effet
secondaire qu'une carrière. Tandis qu'elle fait visiter un appartement de
l'avenue des Ternes, Laura est témoin de l'inexplicable disparition d'un
enfant. Dans le combat décisif qui l'oppose à l'irrationnel, Laura résiste
vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des
souvenirs... Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l'énigme du réel ? Sur la
hantise du passé qui contamine les possibles, sur le charme des amours
maudites, la morsure des liens du sang et les embuscades de la folie, Hélène
Frappat trace une cartographie intime et (hyper)sensible de l'effroi et des
tourments extralucides de l'âme. Des ruines du parc Monceau à la lande
galloise, avec liberté et ampleur elle réinvente dans Lady Hunt le grand roman
gothique anglais, et toutes les nuances du sortilège.
Avis :
Ce roman a été lu dans le cadre des matchs
de la rentrée littéraire PriceMinister-Rakuten.
Attirée par le côté fantastico-gothique
évoqué en quatrième de couverture et par l’illustration du roman, j’ai ouvert Lady Hunt avec un grand enthousiasme.
Au départ, le lecteur découvre Laura, agent
immobilier à Paris, blasée par son métier. Au cours d’une visite, un évènement
étrange va se reproduire. À cela vont s’ajouter les cauchemars qui hantent ses
nuits, dans lesquels une maison semble l’attirer, ainsi qu’une soi-disant
malédiction familiale. Autant dire que le début du roman est alléchant et le
lecteur attend beaucoup pour la suite. Hélas, les choses vont plus ou moins en
rester là. Hélène Frappat nous perd entre passé et présent, multiplie les
personnages, les lieux et les pistes. Tout est survolé et rien ne semble
réellement abouti, pas même l’intrigue en elle-même. Laura, l’héroïne est
froide et il est impossible de s’attacher à elle d’autant qu’elle devient
rapidement agaçante à cause de son manque de maturité et de son côté
évanescent.
En revanche, j’ai beaucoup aimé l’écriture
de l’auteur, ses phrases courtes et incisives, son style poétique et envoûtant.
Lady Hunt étant le premier livre de
cet auteur que j’ouvre, je ne sais pas s’il est propre à l’auteur ou s’il est
emprunté pour servir le récit, mais je suis tombée sous le charme. D’ailleurs,
c’est ce qui m’a poussée à terminer le livre, à défaut d’être emportée par
l’histoire.
Bilan en demi-teinte donc pour ce roman. Il
est demandé de mettre une note, ce sera un 11/20 pour ma part, principalement
pour l’écriture d’Hélène Frappat.
J'ai hésité à prendre ce livre mais ton avis me fait réfléchir ! Je vais peut être attendre la sortie poche ^^
RépondreSupprimerJe pense que c'est le genre de roman auquel tu adhères complètement ou bien tu restes en dehors, pas de demi-mesure.
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