Résumé :
Lillian et son
restaurant ont une manière tout à fait singulière de rassembler les gens. Il y
a tout d'abord Al, le comptable, qui voit une signification dans les chiffres
et les rituels ; Chloé, un futur chef prometteur qui a perdu toute confiance en
l'autre après un chagrin d'amour ; Finnegan, aussi discret et solide qu'un
arbre ; Louise, l'épouse d'Al, emplie d'une colère prête à exploser ; et
Isabelle, dont les souvenirs s'estompent petit à petit. Enfin, il y a Lillian
bien sûr, dont la vie prend un tournant inattendu...
Toutes ces
personnes se croisent, se rencontrent, se mélangent, se séparent ; des
souvenirs ressurgissent et d'autres se créent. Et de là, naîtra une famille que
tous auront choisie.
Un beau roman
sur les liens qui se font et se défont. Des personnages touchants. Une histoire
pleine d'espoir et de gourmandise.
Avis :
Le
goût des souvenirs est le premier roman lu dans le cadre du
partenariat Lectrices Charleston 2014 (oui, on est encore en 2013, mais le
livre sort en 2014, ceci explique cela).
Autour de Lilian et de son restaurant,
gravitent nombre de personnes aux tempéraments et aux vies complètement
hétéroclites. Entre deux recettes de cuisine, le lecteur va faire leur
connaissance, découvrir leur passé et faire un petit bout de chemin avec
chacun. Malheureusement, nous ne ferons qu’un très court bout de chemin, chaque
personnage étant effleuré, mais manquant de profondeur. Alors, il faut avouer
que lorsqu’il s’agit de quelqu’un avec qui le lecteur n’a pas vraiment
d’affinité, c’est plutôt un soulagement. En revanche, quand il rencontre un
personnage plus intéressant, c’est très frustrant qu’il ne soit évoqué que
superficiellement. Par exemple, Lilian semblant être au centre du livre je
pensais en savoir davantage sur elle, mais il n’en est rien. Ceci dit, ce roman
étant la suite de L’école des saveurs,
l’explication est peut-être là…
De la même manière, au départ je n’ai pas
bien compris où voulait nous emmener l’auteur à travers ces divers portraits.
Si la cuisine ne semblait pas être le sujet principal, mais davantage le fil
conducteur, j’imaginais une intrigue commune à tous ceux qui entourent Lilian,
et j’ai été un peu déstabilisée.
Néanmoins, l’écriture d’Erica Bauermeister est
fluide et le roman se lit facilement. Le lecteur passera un moment agréable,
mais sera sûrement perturbé par le manque de profondeur des personnages. Le goût des souvenirs est plutôt un
ouvrage à lire entre deux lectures plus intimistes, afin de faire de jolies,
mais éphémères, rencontres sans lendemain…
Pour avoir lu L'école des saveurs, je peux te dire qu'il m'a laissé à peu près la même impression que tu as eu pour cette suite.
RépondreSupprimerL'auteur y effleure de manière très superficielle la vie des personnages, avec en fil conducteur le cours de cuisine de Lillian et l'enfance de celle-ci.
Chacun a son chapitre, un peu taillé dans la masse faut dire, quand c'est fini on n'a pas forcément la suite de l'histoire dans les chapitres des autres. Ça m'a vraiment dérangée, même si les personnages m'ont souvent agacée.
Je peux te dire qu'en plus de Lillian, Chloé et Isabelle sont aussi dans le premier volume, si tu as trouvé leurs histoires intéressantes. Pour les autres je n'en ai pas le souvenir. Ce n'est pas une lecture qui m'a marquée outre mesure, même si ça se laisse lire.
Bon alors c'est pas vraiment la peine que je lise L'école des saveurs alors...
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