Résumé :
Que faire quand
on est une adolescente et que le monde s'écroule autour de soi ? C’est la
question qui se pose à Marion, seize ans, que rien ne préparait à une telle
catastrophe. Lors d'un voyage scolaire au camp de travail du Struthof, certains
de ses camarades et de ses professeurs sont frappés par un mal étrange. Alors
que l'épidémie se répand, elle essaie d'y échapper, en compagnie d'un groupe
d'amis rescapés. Mais sans l'aide d'adultes, la tâche va s'avérer délicate et
la vie en communauté pas si aisée que cela.
Avis :
Au cours d’un voyage au camp de travail de
Struthof (le lecteur aura même droit à un petit cours d’histoire au passage, ce
qui n’a pas été pour me déplaire mais je ne suis pas sûre que tous les lecteurs
adhèrent), Marion va se trouver confrontée à une épidémie qui semble toucher
tout le monde sans distinction. C’est le début d’une course pour la survie, en
compagnie des quelques rescapés qui l’accompagnent.
Un livre de zombies, forcément, je n’allais
pas passer à côté, mais c’est avec un avis assez mitigé que je sors de ma
lecture. Le début du roman est assez lent, Marion ne cesse de trouver les
choses étranges, sans pour autant mettre le doigt sur le problème alors que le
lecteur a compris depuis belle lurette. La suite est plus intéressante, pleine
de rebondissements d’autant que le récit prend place dans un décor assez
angoissant. Mais, à côté de ça, les personnages manquent de relief, je n’ai pas
réussi à m’attacher à eux, leurs réactions sont parfois agaçantes comme les disputes
entre les protagonistes. Ils sont pourtant au fait de ce que sont les zombies
mais perdent du temps en puérilités alors qu’ils sont pourtant conscients du
danger auquel ils sont confrontés. En même temps ce parti pris donne une touche
plus humaine et change des zombie books où un leader sort toujours du lot pour
organiser la survie et sauver les autres.
Le style de l’auteur est fluide, le roman
se lit rapidement, malgré quelques maladresses, notamment dans les dialogues.
Malgré les quelques défauts énoncés plus
haut, ce premier tome des Errants se
lit facilement. J’aurais aimé un peu plus d’hémoglobine, mais il faut garder en
tête qu’il s’agit un roman pour young adults, le côté horrifique ne peut donc
pas être trop effrayant. Je lirai sans doute la suite avec plaisir.
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