Résumé :
Tout allait bien
dans ma vie jusqu’à ce que je me transforme en loup devant une assemblée de
vampires. Encore qu’il s’agit là d’un euphémisme, du genre capable de vous
étouffer en moins de deux. Car s’il est de notoriété publique que les crocs et
les poils ne font pas bon ménage, c’est encore pire quand vous êtes la fille de
la reine du clan vampirique le plus rigide qui soit. Et je parle d’expérience…
Bref. Munie d’un aller simple pour la meute paternelle, me voici partie pour
San Francisco, à la découverte d’un monde où vampires et loups se côtoient.
Appelons plutôt ça de la cohabitation forcée. Personne n’est prêt à voir sa vie
chamboulée, et quand l’amour et des dieux censés avoir disparu s’en mêlent,
laisser la bête me dévorer de l’intérieur devient de plus en plus tentant…
Avis :
Anya, fille de la reine des vampires, est
en réalité une hybride. Et son côté loup-garou ne trouve rien de mieux à faire
que de se manifester en plein milieu d’une assemblée de morts-vivants, ce qui
n’est pas du meilleur effet. La jeune femme est contrainte de quitter son clan
et de rejoindre son père, qu’elle ne connaît pas, et sa meute. Le karma sans
doute… Anya va être obligée de faire contre mauvaise fortune bon cœur à San
Francisco. Si, finalement, les relations avec son père vont s’avérer moins
difficiles que prévu, la jeune femme va faire des rencontres loin de lui
simplifier la vie (toujours le karma). Sans compter que la curiosité de la
jeune fille sur ses origines vont l’amener où elle ne s’attendait pas…
À ma droite les ingrédients d’un bon roman
d’urban fantasy, à ma gauche la touche personnelle de l’auteur. Mixez les deux
et vous obtiendrez un livre prometteur, qui m’a fait passer un très agréable
moment de lecture, mais non exempt de défauts (eh oui, un premier tome ne peut
pas non plus être parfait quand même, non mais !). Le principal reproche
que je ferais, c’est que la première moitié du roman n’a pas vraiment de but.
Le lecteur suit Anya dans ses pérégrinations, mais sans bien savoir où l’auteur
veut en venir. Cette partie est utile car elle permet de faire connaissance
avec le background mis en place par J. Arden, ainsi qu’avec ses personnages,
mais je l’ai trouvée un poil trop longue, j’aurais aimé voir le début de
l’intrigue en elle-même pointer le bout de son nez plus tôt. Le second point
qui m’a déplu c’est le caractère de l’héroïne au départ du livre : elle a
pris un gros bol de confiance au petit-déjeuner et sa suffisance est juste
insupportable. Heureusement, l’auteur a la bonne idée de faire évoluer son
caractère au fil de l’histoire, la rendant ainsi plus sympathique et calmant ma
furieuse envie de faire marcher la machine à taloches. Anya change en
découvrant la réalité des choses et révise son jugement. Et c’est tant mieux,
parce qu’à côté de ça il y a plutôt de bonnes idées, J.Arden, tout en
respectant les codes du genre, sort des sentiers battus et propose une intrigue
originale, mais, car il y a toujours un « mais », même dans les
destins les plus heureux, j’avoue avoir grincé des dents en voyant venir le
triangle amoureux gros comme une maison. Cette configuration a été usée jusqu’à
la corde, et j’attendais autre chose sur ce point, mais ce n’est qu’un avis
personnel, je sais que nombre de lectrices en sont friandes.
Pour résumer, Le souffle de la lune, premier roman de J. Arden, et je suis
suffisamment accrochée pour faire un crying call sur le tome à suivre, en
pensant avoir de bonnes chances d’être gagnante !
Commentaires
Enregistrer un commentaire