Résumé :
Nous sommes en
1905, dans les Alpes italiennes. Enza et Ciro, deux enfants de la montagne, se
rencontrent pour la première fois. Ciro, pour avoir découvert le comportement
scandaleux du prêtre de la paroisse, est banni de son village et envoyé aux
États-Unis, où il devient cordonnier. Enza doit à son tour s’exiler pour
assurer l’avenir des siens. C’est à New York que le destin les réunira. Mais la
Première Guerre mondiale éclate et Ciro s’engage dans l’armée…
Des riches
demeures de Carnegie Hill aux ruelles de Little Italy en passant par les
faubourgs ouvriers et les vastes plaines du Minnesota, ces deux jeunes gens
finiront-ils par se retrouver à temps, malgré le poids de l’histoire et de la
destinée ?
Avis :
L’Italienne
relate la destinée de deux enfants, Ciro et Enza, de leur village des Alpes
jusqu’au Minnesota : des vies bouleversées, des parcours chaotiques, leurs
joies et leurs peines, le lecteur va accompagner ces personnages sur plusieurs décennies.
Je dois avouer qu’au départ j’étais
moyennement emballée par cette lecture, les histoires se déroulant en Italie ne
m’ayant jamais enthousiasmée. Je me suis néanmoins décidée à ouvrir ce livre,
armée de tout mon courage pour affronter les 560 pages qui m’attendaient. Et,
finalement, je n’ai plus lâché le roman ! Je me suis passionnée pour Ciro
et son frère, orphelins élevés par de bienveillantes religieuses, leurs vies
brisées par la bêtise, la couardise et la méchanceté d’un tiers, l’envie de vivre
de Ciro, sa capacité à rebondir, à être un vrai battant tout en étant fragile
et plein de failles. Enza n’est pas en reste avec son amour pour sa famille,
son sacrifice, sa droiture d’esprit et son courage. Je me suis attachée à eux
durant leur enfance et j’ai eu l’impression de les voir grandir ; je me
suis réjouie de leurs réussites, j’ai souffert avec eux, un véritable lien
virtuel s’est établi entre nous au fur et à mesure que cette fresque familiale
se dessinait. Adrianna Trigiani raconte ici l’histoire de sa famille et elle
devient finalement un peu la nôtre. L’écriture de l’auteur est fluide, emplie d’émotions
sans jamais sombrer dans le voyeurisme ni la mièvrerie. Les pages s’enchaînent
sans qu’on s’en rende compte et la fin arrive finalement trop vite, mais le
lecteur aura au moins la satisfaction d’avoir, au fil des mots, traversé une
partie du XXème siècle en bonne compagnie.
Si vous aimez les beaux destins familiaux,
n’hésitez pas, L’Italienne sort le 13
janvier 2014 aux Éditions Charleston.
Commentaires
Enregistrer un commentaire