Après la vague, Orianne Charpentier

Résumé :

Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l'hôtel. La famille est attablée. On discute d'un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise... Maxime n'a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa sœur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n'en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère. Pour Max, il n'y a plus de mots. Plus de larmes. Plus de présent. Plus d'avenir. Pourra-t-il survivre à ce drame ?


Avis :

Max et sa sœur jumelle, Jade, deux jeunes français, sont en vacances en Asie. Cadre idyllique, farniente et, tout à coup, cette immense vague menaçante qui avance sur eux. Nous sommes fin 2004 et le plus dangereux tsunami de l’Histoire va dévaster l’Asie, ainsi que la vie de Max qui ne se remettra pas de la perte de sa sœur.

Comment survivre au prix de la mort de sa sœur jumelle ? Comment accepter d’avoir survécu alors qu’elle n’est plus ? Rescapé du tsunami, Max devient dépressif et veut rejoindre Jade, ne pouvant vivre sans elle. Il va alors partir dans un périple en quête de réponses et essayer de redonner un sens à sa vie.

Après la vague est un roman à la fois dur et tendre. Le personnage de Jade, peu présent en réalité, est oppressant, il dévore celui de Max qui donne l’impression d’être toujours au bord de la noyade à se débattre dans une vague fictive. Son questionnement sur le sens de la vie, de sa vie et de son utilité trouvera une issue à la fin de son périple, et donnera une belle leçon de vie au lecteur. Orianne Charpentier dépeint avec pudeur la douleur du deuil et l’espoir qui peut renaître du simple fait d’être en vie. Un roman bouleversant.


Commentaires

  1. Punaise, rien que ton billet me serre le coeur ... bon et bien, hop panier Amazon et prochaine commande il sera à moi ^^ De plus, ce genre de livres plait beaucoup à mes élèves, je le mettrai dans leur biblio après l'avoir lu. Merci pour la découverte, Chani !

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