Résumé :
Tris vit dans un monde post-apocalyptique
où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes,
Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le
reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle
est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun
clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre
l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de
nos peurs les plus intimes.
Avis :
Adaptation très attendue du roman de
Veronica Roth (mon avis sur le premier tome ici), Divergente réussit sa transposition à l’écran. L’esthétique est
très soignée et colle parfaitement au livre, nous restituant à la perfection ce
futur post-apocalyptique que Veronica Roth avait pris soin de décrire comme très
proche de nous. La fosse des Audacieux, les maisons simples des Altruistes, les
Fraternels rayonnants… l’univers du roman prend forme en images sans le trahir,
bien au contraire. Le casting est parfait, Quatre en tête (voire même il crève
l’écran, Leloo Multipass et moi étions d’accord à la sortie de la séance sur le
fait qu’il était plus que beau !), suivi de près par Shailene Woodley qui
incarne un Tris très convaincante, et bien sûr Kate Winslet, glaçante dans son
rôle de Jeanine Matthews. Seul Éric m’a fortement déplu, d’ailleurs c’est
peut-être une autre preuve que le casting est très réussi ! La trame
globale du roman est respectée, les moments clés comme la scène du miroir chez
les Altruistes, le saut de Tris ou les hallucinations du programme de préparation
des Audacieux sont présents, il manque cependant quelques scènes marquantes (la
scène du couteau dans l’œil m’avait frappée à la lecture par exemple et elle
est absente, bien que très représentative de « l’esprit de franche camaraderie »
chez les novices Audacieux. Sans doute parce que le public visé par le film est
plus large et que ce genre d’images aurait pu le choquer, je pense.). On peut
peut-être juste reprocher au film de survoler les grands enjeux de l’histoire,
car c’est bien là tout l’intérêt des romans, cette lutte de pouvoir pour que
les Érudits évincent les Altruistes et les raisons de leur comportement. Ayant
lu le livre il y a plus de deux ans, je ne me souviens plus bien si ces aspects
sont très développés dans le premier tome, mais je pense qu’il aurait été nécessaire
d’insister davantage dessus pour que le spectateur maîtrise lui aussi les
enjeux, même si le film se comprend fort bien en l’état.
Pour résumer, du spectacle, de l’action,
sans doute moins de réflexion que dans le roman, mais une adaptation néanmoins
très fidèle qui plaira à un large public. N’hésitez pas à vous rendre dans vos
salles obscures.
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