Résumé :
Deux époques,
deux destins de femmes.
Jennifer vit
dans une cage dorée sur la Riviera pendant les années 1960. Depuis son accident
de voiture, elle a perdu la mémoire... jusqu’au jour où cette femme mariée
redécouvre les lettres de son amant.
Quarante ans
plus tard, Ellie retrouve cette correspondance amoureuse. Au fil de son
enquête, la jeune femme va reconsidérer sa conception de l’amour et surtout son
histoire avec un homme marié. La dernière lettre changera leur vie à jamais.
Avis :
En retrouvant une lettre d’amour perdue,
Ellie, jeune femme d’aujourd’hui aux amours tourmentées, va reconstituer
l’histoire de Jennifer. Cette dernière est une femme comblée de la bourgeoisie
des années 50 vivant au rythme des fêtes qu'elle donne. Après un accident
l’ayant rendue amnésique, elle va redécouvrir sa vie en même temps que le
lecteur et le vernis va peu à peu se craqueler pour laisser apparaître les
fêlures de la jeune femme. À travers le destin de l’autre, Ellie va faire le
point sur sa propre vie et se remettre en question au fur et à mesure qu'elle
lève le voile sur l'histoire de Jennifer.
À travers les destins de ces deux
personnages, Jojo Moyes offre au lecteur une belle histoire, toute en pudeur,
dressant le portrait d’une femme amoureuse piégée dans les conventions propres
à sa condition. Le chemin tortueux emprunté par le couple formé par Jennifer et
Boot reste incertain tout du long, accentuant la mélancolie qui se dégage de
l’ensemble. Si je reconnais bien volontiers le charme émanant de leur histoire,
je n’ai pourtant pas été complètement charmée, il m’a manqué un petit je-ne-sais-quoi,
une étincelle. Pour ce qui est de la partie du roman mettant en scène Ellie, je
suis très sceptique, la jeune femme est moins captivante, si bien que l’ennui m’a
rapidement gagnée.
J’avais beaucoup aimé Avant toi du même auteur, avec La
dernière lettre de son amant, je suis plus nuancée, j’en attendais plus et
il m’aura manqué de l’intensité dans les relations entre les différents
protagonistes, même si je suis certaine que le roman a tout pour plaire.
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