Les Écriveurs T2, Le cimetière des histoires perdues, Frédéric Mars

Résumé :

"Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ce cadeau ou cette place d'honneur qui vous semblaient destinés ont atterri dans les mains d'un autre que vous ? Pourquoi des obstacles de dernière minute se dressaient sur votre route alors que rien ne semblait s'opposer à votre succès ? Pourquoi le bus que vous deviez prendre partait sans vous, à quelques secondes près ?
Vous invoquez le sort, la malchance, la fatalité ?
Vous pensez que c'est comme ça et qu'on n'y peut rien ?
Mais bientôt, dans quelques instants, VOUS SAUREZ.
Ma vie et la vôtre, que vous le vouliez ou non, sont dorénavant liées à jamais...
Pourquoi ça ?
Oh, c'est très simple. Ça se résume même en une phrase : Votre vie, c'est moi qui l'écris !"


Avis :

L’histoire reprend juste après la fin du premier tome. Si, comme moi, vous aviez un peu oublié ce qui s’y était passé, pas de panique, Frédéric Mars a pris soin de placer un petit résumé de l’épisode précédent avant le début du roman. Nous retrouvons donc Lara, réintégrée chez les Écriveurs après avoir été suspendue suite à sa désobéissance. La jeune fille n’a pas pour autant renoncé à sa quête de vérité, loin de là, ce dont le lecteur va très rapidement s’apercevoir. Aidée par Will, son superviseur dont le rôle semble toujours un peu ambigu, Lara va se lancer dans l’aventure. Car, oui, il s’agit plus d’un roman d’aventure que du fantastique, l’auteur fait voyager le lecteur, c’est sans doute ce qui m’a le plus plu, puisque le voile sur la mission des Écriveurs et tout ce qui faisait le mystère du premier tome y a été révélé, Frédéric Mars devait se renouveler pour ne pas tomber dans la redite et faire plonger le lecteur dans l’ennui. Dans Le cimetière des histoires perdues, point d’ennui, l’action est menée tambour battant, sans temps-mort.
Ce tome, comme le premier, met en perspective les notions de destin et de libre-arbitre, et c’est sans doute cet aspect qui est le plus intéressant puisqu’il fait réfléchir le lecteur qui se demandera à de nombreuses reprises si, effectivement, tout cela n’est pas la vérité. En plus de divertir son public, l’auteur le fait réfléchir, et ça, j’achète ! (Oh pardon, le Jean-Marc Généreux en moi s’est emballé).
L’écriture de Frédéric Mars est quant à elle toujours impeccable, fluide et agréable. J’avoue, j’avais des craintes sur ce point vu que ce deuxième tome des Écriveurs est sorti en autoédition. Oui, vous avez bien lu, l’auteur n’a eu d’autre choix que s’autoéditer pour sortir cette suite, ce qui est quand même assez inhabituel (enfin de mon point de vue) pour être souligné, et ce n’est pas très rassurant sur la santé du marché du livre en général. Bref, passons.

Ce deuxième tome tient ses promesses, j’espère que la suite verra le jour, de manière traditionnelle ou pas, car je veux en connaître le point final.


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