Résumé :
Dans ce
monde-là, la plupart des humains ont été réduits à l'état d'esclaves simples
d'esprit.
On les appelle
les Substituts.
Kia est l'une
d'entre eux.
Et rien ne la
prédisposait à se distinguer.
Mais Kia a
découvert en elle une force étrange qu'aucun autre Sub ne possède.
Une force, faite
de mots et de phrases, qui pourrait se répandre et devenir une arme redoutable
au service de la liberté.
Cette force,
c'est la connaissance.
Le temps de la
révolte est venu.
Avis :
Je vais commencer cette chronique par un
coup de gueule. Le résumé ci-dessus reprend la quatrième de couverture, donc ce
qui est imprimé sur la couverture du livre, un texte qui a dû être rédigé,
approuvé, corrigé par les personnes chargées du travail éditorial chez Seuil.
Ouais… Sauf que l’héroïne du livre s’appelle Tya, et non Kia, et ce genre de
coquilles, ça ne fait pas sérieux du tout de la part d’une maison comme Seuil…
Ceci étant dit, passons au livre. Dans un
futur plus ou moins proche, la société est divisée en trois : les Hauts,
privilégiés, éduqués, instruits, les libres-employés, libres comme leur nom
l’indique, ayant un minimum d’intelligence et de libre-arbitre, et les
Substituts, totalement incultes, incapables d’apprendre ni de retenir quoi que
ce soit, juste bons à assurer les tâches manuelles simples au service des
privilégiés. Pour faire simple, des esclaves, quoi. Tya est une Sub de quatorze
ans qui va sortir du Parc pour aller travailler auprès d’une famille de Hauts.
Mais rapidement, la jeune fille va se rendre compte que ses capacités
intellectuelles s’accroissent, qu’elle devient curieuse et capable de penser
par elle-même. Tya va chercher à comprendre les rouages de cette société
injuste et surtout à libérer les Substituts.
Intelligent, Les Substituts est un roman qui fait réfléchir le lecteur sur
l’importance de la connaissance, mais aussi ses dangers. Très abordable, le livre peut
être mis dans les mains de lecteurs plus jeunes que le lectorat habituel des
dystopies. Le style de Johan Heliot est simple et fluide ; disséminant les
indices peu à peu, il rend son récit très addictif. Et pour une fois, la fin
pourrait se suffire à elle-même, bien qu’elle ouvre de nombreuses perspectives
pour la suite. À conseiller dès 12 ans.
j'ai beaucoup aimé ce 1er tome et ça m'a énervé d'arriver à la fin si vite ^^ je veux la suite ^^
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