Résumé :
Suite à l'échec
de sa dernière mission quelques années auparavant, Justin March, enquêteur du
Bureau de surveillance des sectes et cultes, s'est exilé au Panama où il a
sombré dans les addictions qui l'ont toujours tourmenté. Mais à présent la
République le rappelle à son service pour enquêter sur une série de meurtres
rituels. Aidé dans sa tâche par une Prétorienne, Mae Koskinen, combattante
invincible à la beauté surnaturelle, Justin va devoir affronter des forces bien
plus redoutables qu'il ne l'imaginait. Car dans l'ombre, des puissances se
regroupent, prêtes à reprendre le contrôle de ceux qu'ils ne considèrent que
comme des pions sur leur échiquier.
Avis :
Avec L’ère
des miracles, Richelle Mead propose quelque chose de radicalement différent
de ce que le lecteur connaissait à travers ses séries Succubus, Cygne noir ou
Vampire Academy. Exit les vampires, faës et autres créatures surnaturelles,
bienvenue dans un monde futuriste qui n’est cependant pas sans rappeler l’Antiquité,
où la religion a une grande importance. Mae est un soldat d’élite d’une grande
probité et droiture ayant un léger souci avec l’autorité. Elle va se retrouver
affectée à la sécurité de Justin March, dont on se demande au départ s’il n’est
pas davantage une épave qu’un homme, et le seconder dans son enquête sur ce qui
semble être de prime abord des meurtres rituels.
Je vous l’ai fait rapide, en fait l’intrigue
est bien plus complexe que cela, mais je ne suis pas vraiment sûre d’avoir tout
bien compris, donc autant éviter de dire des bêtises. En fait, le début du
livre est tellement laborieux (il faut 200 pages pour rentrer dans le vif du
sujet) que je n’ai pas réellement fait l’effort de m’impliquer dans le monde créé
par Richelle Mead. L’auteur commence le roman comme si le lecteur était
familier de son univers, ce qui est loin d’être le cas. Et ça part dans tous
les sens ; en plus d’être perdu dans un background complètement inconnu,
le lecteur est confronté à de (trop) nombreux personnages, sans bien savoir qui
ils sont, les éventuelles interactions entre les uns et les autres, et sans
indice sur leur importance à venir dans le roman. Tout ceci fait que, lorsque l’on
rentre enfin dans le cœur du roman, nombre de lecteurs seront perdus, auront
décroché comme moi. Et dans ce cas, impossible de prendre le train en marche,
on se contente de survoler l’histoire sans vraiment s’y intéresser. En résumé,
si vous vous accrochez, vous aimerez ce livre, car il est indéniable qu’il y a
une vraie intrigue travaillée et la plume de Richelle Mead est toujours aussi
agréable. Mais, si comme moi vous êtes largué dès le départ (et qu’en plus les
histoires mettant en scène la religion et les anciens dieux vous filent des
boutons), n’insistez pas, ça ne s’arrangera pas après. Inutile de dire que je
vais en rester là pour cette série.
Ca me rassure, je me sens moi seule ! Je suis complètement larguée depuis le début, je ne comprends rien, et pourtant, j'en lis de la science-fiction avec des intrigues futuristes et tout le tsoin tsoin (dernièrement, j'ai lu La Grande Route du Nord de Peter Hamilton, une réussite), mais là, je n'ai même pas envie de finir le livre, c'est une catastrophe.
RépondreSupprimerCeux qui se sont accrochés ont aimé à partir de la seconde partie, mais moi aussi j'étais larguée et je le suis restée jusqu'au bout. Courage ;)
SupprimerFaut se taper tout le lexique avant lecture, ça aide.
SupprimerJ'admets qu'elle aurait pu faire un effort pour présenter le background en douceur au file du récit, mais à part ça j'ai beaucoup aimé ce roman.
Tu me raconteras la suite ;)
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