Résumé :
Rose et Lissa ont toujours été
inséparables. Elles pourraient être comme toutes les jeunes filles de leur âge,
mais Lissa est une princesse vampire Moroï que Rose est chargée de protéger.
Pour avoir fuguéde l’académie, les deux amies sont punies et Rose est désormais
surveillée par le très strict Dimitri. Sa condition devient encore plus
compliquée à gérer lorsque son attirance pour son mentor grandit… Alors que
Lissa hésite à assumer ses fonctions royales, ses ennemis préparent dans
l’ombre un plan pour la détruire et éteindre sa lignée…
Avis :
J’ai hésité avant d’écrire cet avis ;
fallait-il tirer sur l’ambulance ? Et puis, finalement, il faut que ça
sorte, ce film est un énorme gâchis, une daube intergalactique par rapport au
livre dont il est adapté. Les affiches et trailers très girly annonçaient la
catastrophe, elle est bel et bien avérée.
Commençons par le point positif, l’intrigue
est globalement respectée. Maintenant place à la valse de ce qui ne m’a pas plu
(je précise ici que je suis une grosse fan des romans de Richelle Mead, je ne
suis donc pas allergique à ce genre d’histoires).
Pour commencer, le casting. Si Zoey Deutch
campe une Rose Hathaway plutôt crédible, bien qu’un peu trop puérile dans
certaines de ses réactions (Rose est rebelle, pas puérile !), le choix de Lucy
Fry dans le rôle de Lissa Dragomir est une vraie catastrophe. Exit l’allure
racée et éthérée de Lissa, place à une vraie fausse blonde à la bouche ventouse
et à l’interprétation peu subtile. Mais, la palme d’or de l’erreur de casting
revient à Danila Koslovsky qui parvient à ternir le personnage de Dimitri
Belikov. Clap clap clap, il réussit le tour de force de rendre son personnage
sans odeur ni saveur, inutile et pathétique. Considéré comme un Dieu par les
autres gardiens, quand on regarde le film on se demande bien pourquoi… Je passe
sur les interprétations des personnages de Kirova ou Tatiana, je n’ai pas
compris le choix, faire passer la première pour une méchante directrice un peu débile
sur els bords et la seconde pour une gentille gourde au pouvoir, ce n’est
absolument pas le ressenti que j’avais eu lors de la lecture. Je passe sous
silence Christian Ozera sinon ma tension va remonter, on est très loin de jeune
homme charismatique du livre.
Ensuite, l’histoire en elle-même. Si le
livre avait un certain degré de gravité, le film est un teen movie bas de
gamme, cul-cul la praline, dénaturant l’œuvre dont il est issu. Si je disais
plus haut que l’intrigue est globalement respectée, je parlais des évènements,
et non de l’esprit. Au final, on frise le ridicule. Le spectateur est d’abord
gavé d’informations sur le mode de fonctionnement de cette société vampirique,
laissant imaginer une certaine complexité à venir, pour finalement se retrouver
avec les turpitudes d’une bande d’adolescents à dents longues (ou pas) d’un
ennui profond. J’ai eu envie qu’on m’achève, que la torture cesse : plus
on avançait dans le film, plus je me demandais ce que je faisais encore devant
l’écran, victime consentante du visionnage d’un naufrage.
Mark Waters avait un très bon matériau de
base, il a réussi à le gâcher, avec un résultat qui ne plaira ni aux fans, ni
au amoureux du cinéma.
Commentaires
Enregistrer un commentaire