Résumé :
Devereaux est un
homme puissant. Un homme qui manipule au quotidien des milliards de dollars. Un
homme qui contrôle la destinée économique des nations. Un homme gouverné par un
irrépressible et vorace appétit sexuel. Un homme qui rêve de sauver le monde et
qui ne peut se sauver lui-même. Un homme terrifié. Un homme perdu.
Regardez-le
tomber.
Avis :
Quelle merde ! Vulgaire, racoleur et
putassier, Welcome to New York surfe
sur la vague sulfureuse née de sa non-sortie en salle, mais n’attendez rien de
ce film qui cumule trop de tares pour mériter que vous posiez votre regard
dessus.
Les trente premières minutes (soit un quart
du film) sont consacrées à poser le contexte, c’est-à-dire que Gégé, alias
Devereaux, alias DSK, aime les femmes, le sexe, le sexe avec les femmes, avec
des amis, avec des gens qu’il ne connait pas, etc… Trente longues minutes de
mauvais porno pour commencer, avec Depardieu nu (so sexy) qui pousse des petits
cris et grognements qui m’ont laissé perplexe (j’ai pensé qu’il allait se
métamorphoser, ou faire un AVC), ça vous refroidit un peu. Vient ensuite l’interpellation,
l’incarcération, le conflit avec Anne Sinclair aka Simone. On se fait chier. C’est
mal filmé, mal joué, avec des dialogues qui frôlent parfois le ridicule. Non, d’ailleurs
ils ne frôlent pas le ridicule, ils sont ridicules, faut pas déconner et prendre
les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! Le réalisateur doit
savoir que son film est nul, alors entre deux réflexions hautement
philosophiques, il nous claque quelques scènes de cul sous forme de flashbacks,
y’a pas de raison, et si le spectateur s’emmerde, on peut penser que le
réalisateur et Depardieu se sont fait plaisir lors du tournage, eux. Si ça ne
suffisait pas, les scènes entre Devereaux et sa fille sont gênantes, glauques, déplacées.
Que ce soit quand le père demande à son gendre s’il baise bien sa fille (ou il
le demande directement à sa fille, j’ai un doute), conversation classique à
tous les repas de famille, ou quand père et fille se moquent de Simone
(sérieux, ils ne l’humiliaient pas assez dans le film, il fallait lui coller ce
prénom-là ??), leur complicité dans la méchanceté m’a dérangée…
Bref, pour moi, ce film est l’une des plus
grosses daubes jamais vues, avec en prime, une fois la visionnage achevé, un dégoût
profond pour Depardieu, l’impression qu’on s’est foutu de moi et l’envie d’aller
me laver les yeux et d’oublier…
Mouahahah, les premières phrases de ton avis claquent : ça, c'est dit :D
RépondreSupprimerJe fuis ce film, merci de nous en avertir !
Oui, pas la peine de perdre ton temps avec ça, j'ai déjà perdu le mien, ça me semble largement suffisant ;)
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