Résumé :
Fichée au milieu
de l'En-Dessous comme une lèpre, Caquehan la noire brille d'une sombre lueur.
On y entend tout à la fois le fracas de la technole qui régurgite les
colifichets mal digérés d'une époque plus faste, les râles du moribond, les
soupirs de la putain et, parfois, les rires qui s'échappent des palais. Dans
cette ogresque et orgasmique Babylone se débattent Obicion l'officieur, qui
enquête sur une jeune fille si sauvagement mutilée qu'on lui voit les os - des
os en plastique -, Malgasta la bouffeuse de tyran, Orbarin le roi-charcutier,
Meurlon l'esmoigné, Mesvolu le fraselé, ou encore Grenotte et Gourgou, les deux
orphelins aux orifices bavards...
Avis :
Féérie
pour les ténèbres n’est pas un livre que l’on lit
tranquillement, c’est un ouvrage qui vous engloutit avec voracité, vous
immergeant dans un univers déjanté et multifacettes. Face à cette hydre, le
lecteur peut être quelque peu désorienté, en perte de repères par rapport aux
nombreux personnages, lieux et intrigues qui semblent n’avoir aucun lien pour
mieux converger au fil des pages. Et justement, l’intrigue, qu’en est-il ?
Eh bien le lecteur trouvera un flic s’affairant sur le meurtre d’une femme aux
os en plastique, une mercenaire malgré elle, un magicien, un monstre du
sous-sol, et puis la technole qui transpire par toutes les brèches… Bref, un
joyeux imbroglio de créatures plus surprenantes et étranges les unes que les
autres. Mais, en fait, l’intrigue n’est pas la plus importante dans ce livre.
Le véritable intérêt du roman, c’est l’univers décrit par Noirez, un mélange de
fantasy aux accents steampunk et de polar noir et glauque, servi par la plume
nerveuse de l’auteur. Féérie pour les
ténèbres c’est un voyage vers un ailleurs complètement inédit qui me fait
penser que l’auteur doit être quand même légèrement perché. Ce livre ne plaira
pas à tout le monde, mais pour ceux qui cherchent quelque chose de différent,
plongez-vous dedans.
Bizarre bizarre hein ! J'ai Le Sacre des Orties sur ma PAL !
RépondreSupprimerMoi aussi !
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