Résumé :
Fable travaille
d'arrache-pied pour gagner son indépendance, tout en élevant son petit frère.
Sa réputation de fille facile lui vaut d'enchaîner les aventures sans
lendemain, ce qui arrange bien les affaires de Drew, le meilleur joueur de
l'équipe de football de la fac. Alors qu'il s'apprête à passer une semaine dans
sa famille au passé tourmenté, il lui propose, moyennant finance, d'incarner sa
petite amie. Fable ne demande pas mieux que d'entrer dans la peau du
personnage. Si seulement cette parenthèse pouvait s'éterniser…
Avis :
Le pitch d’Une semaine avec lui a un petit air de Pretty Woman, clin d’œil assumé par l’auteur dans le roman
d’ailleurs. Fable (Fable, vraiment ?) est serveuse dans un bar et traîne
une réputation sulfureuse. Elle peine à joindre les deux bouts, contrainte
d’arrêter ses études prématurément pour pallier les défaillances de sa mère
irresponsable et alcoolique et, de fait, s’occuper de son adolescent de petit
frère qui semble mal tourner. Drew est, lui, fils de bonne famille, quarterback
de l’équipe de la fac et, évidemment, beau comme David Gandy un dieu,
fantasme vivant de la gent féminine, mais il mène pourtant une vie d’ascète.
Obligé de retourner dans sa famille pour les vacances de Thanksgiving, il va
proposer à la jeune fille de l’accompagner et de faire semblant d’être sa
petite amie, moyennant rémunération. Fable (sérieux, d’où sort ce prénom quand
même ?!) va accepter et, je vous le donne en mille, leur relation prendra
un tour bien moins formel que le contrat passé entre eux.
Alors, ok, je vous l’accorde, on sent
arriver les choses vingt kilomètres à l’avance, mais la relation entre Drew et
Fable (je m’y fais pas) est tellement mignonne et pleine d’émotions que le
lecteur plonge à pieds joints dedans. Pour une fois, ce n’est pas la belle en
détresse qui a besoin d’être sauvée, mais le personnage masculin. On peut
peut-être déplorer le manque de subtilité de l’auteur dans les indices qu’elle
donne au fil des pages pour percer le secret du jeune homme, mais qu’importe,
ça fonctionne. C’est sucré avec une pointe acidulée, ce vrai faux couple qui se
cherche et s’espère est attachant et le lecteur attend avec impatience que
chacun fasse le premier pas. Et la fin arrive trop vite, très surprenante,
laissant le lecteur en manque et horriblement curieux de connaître la suite.
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