Résumé :
Alice Crane,
jeune médecin légiste surdouée, a bâti toute sa vie sur son intelligence hors
norme. Mais quand elle retrouve un de ses «patients» bien vivant dans une rue
d'Edencity, la voilà entraînée dans un monde où la raison n'a pas prise. Un monde
peuplé d'êtres fantastiques et inquiétants, les Corbusards. Un monde tapi dans
l'ombre depuis des siècles et qui s'apprête à ressurgir.
Alice Crâne a
encore le choix : soit oublier ce qu'elle a vu, soit affronter la vérité. Mais
alors elle ne pourra faire marche arrière. Et la réalité qu'elle a découverte
pourrait lui apporter une nouvelle vie aussi bien qu'un aller simple pour la
mort.
Avis :
Quand Alice Crane, médecin légiste
fraîchement diplômé de 22 ans, « perd » un de ses patients lors de sa
garde à la morgue, ce n’est pas seulement son emploi qui est en jeu, mais aussi
sa vie, surtout quand elle croise le disparu dans la rue peu de temps après. Si
la jeune femme va longtemps se voiler la face, elle finira par se rendre à l’évidence :
les créatures surnaturelles existent, nommées Corbusards par l’ORPHS
(Organisation pour les Relations et la Pacification entre Humains et Surnaturels),
le département chargé de les surveiller. L’un de ses agents, James Flynn, va
sauver Alice d’une attaque de vampires et lui dévoiler les arcanes de ce monde
obscur.
Très bonne découverte que ce premier tome
d’Alice Crane ! Situé dans le même univers qu’Eden City du même auteur,
il n’est cependant pas nécessaire d’avoir lu la première série pour se plonger
avec délectation dans celle-ci (mais, étant dans ce cas, j’avoue avoir
maintenant très envie de la découvrir). Le personnage d’Alice Crane est
l’archétype du candide qui s’ouvre à un autre univers. Intelligente, forte et
débrouillarde, la jeune femme va pourtant subir les évènements et perdre le
contrôle de sa propre vie. Plongée au cœur d’une guerre sourde entre humains et
vampires, les découvertes d’Alice seront celles du lecteur. Les vampires
présentés ici sont assez classiques, on retrouve une opposition entre les vampires
intégrés qui ne boivent pas de sang humain « sur pied » et ceux qui
font fi des règles et tuent leurs proies. Pourtant, dans ce premier tome, le
sujet n’est que survolé, l’enjeu semble plus politique et se concentre sur
l’ORPHS, avec une fin très ouverte qui redonne la part belle au chef des
suceurs de sang. L’intrigue est servie par la plume nerveuse de N.M.
Zimmermann, très visuelle, qui met en valeur ce récit bourré d’action.
En résumé, Les Corbusards est un premier tome prometteur qui se lit trop
rapidement, surtout quand on sait que la suite ne sortira pas avant 2015…
Je l'ai dans ma PAL, tu m'as donné envie de le découvir! :)
RépondreSupprimerJ'espère que ça te plaira aussi :)
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