Résumé :
Amies depuis
l'université, avec des vies actives à présent derrière elles, Dido et Georgia
s'imaginaient profiter de leur retraite en remplissant leurs journées de
lectures, de promenades et de sorties, de longues conversations et de détente.
Hélas : la vie est rarement telle qu'on la souhaite, et toutes deux affrontent
des drames inattendus. Dido, pour la première fois, doute de son mari ;
Georgia, récemment veuve, a la certitude que le sien lui reviendra. À quoi s’ajoutent
une vieille cousine excentrique qui perd les pédales, des enfants malheureux en
amour, et une santé qu'on croyait parfaite brutalement menacée.
Les deux femmes
devraient tout naturellement se tourner l'une vers l'autre, mais même une
amitié aussi ancienne n'échappe pas à pareille tempête. On ferme les
écoutilles, le silence s'installe. Il leur faudra mobiliser toute leur loyauté
et leur humour pour retrouver la confiance qui les liait autrefois.
Avis :
À l’aube de la retraite et d’une nouvelle
vie qu’elles imaginent remplie de moments agréables, Dido et Georgia vont voir
leurs plans tomber à l’eau. Face au deuil et à la maladie, les deux femmes vont
voir leur amitié battre de l’aile, puis les sauver.
« On n’est riche que de ses amis » comme le
chante Calogero, et c’est un peu la philosophie de Lire au lit. Si le roman pouvait me séduire (rien que me titre fait
rêver), cela n’a hélas pas été le cas. Je n’ai pas su m’attacher aux
personnages ni à leurs malheurs, j’ai suivi leurs vies de loin, sans vraiment
m’y intéresser. L’écriture de Sue Gee n’est en rien coupable dans cet état de
fait, c’est juste que je ne suis pas friande de ce genre d’histoires. D’abord
parce que Dido et Georgia sont trop éloignées de moi (la retraite aussi !), je
n’ai pas réussi à me projeter dans leur univers, et ensuite parce que les
thèmes abordés ne m’ont pas inspirée. Ce ne sont pas vraiment les sujets que je
recherche dans un roman, mais si l’auteur développe des personnages, un univers
qui me plaisent, je peux faire avec, mais comme ici ça n’a pas été le cas, je
n’ai pas adhéré. Après, je le répète, le roman en lui-même n’est pas mauvais,
il y a un public qui le trouvera à son goût, mais je n’en fais pas partie.
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