Résumé :
Standish vit
avec son grand-père dans la «zone 7», celle des impurs, privés de tout,
surveillés en permanence... Dyslexique, il subit à l'école brimades et
humiliations jusqu'au jour où il se lie d'amitié avec son nouveau voisin,
Hector. Ensemble ils rêvent de s'évader sur Juniper, la planète qu'ils ont
inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace...
Ont-ils été supprimés ?
Avis :
Depuis la disparition de ses parents,
Standish vit avec son grand-père dans la Zone 7, celle des moins que rien, ou
presque. Dyslexique, il est raillé à l’école, méprisé par ses professeurs qui
ne jurent que par la perfection. Le jour où Hector et sa famille emménagent
dans la maison voisine, c’est une vraie bulle d’air pour le jeune garçon, le
début d’une amitié, mais aussi la fin de l’insouciance.
Une
planète dans la tête est un roman très particulier de par sa
construction. Composé de chapitres très courts, la narration oscille entre
passé et présent sans avertissement. Une fois ceci intégré, le lecteur peut se
concentrer sur l’histoire en elle-même. Au départ, le régime autoritaire, la
ségrégation, le délabrement de la Zone 7 nous font penser à une dystopie, mais
une fois la date à laquelle se situe l’intrigue dévoilée, le lecteur comprend
qu’il est face à une uchronie, les longs
manteaux noirs et les bras levés prenant une toute autre signification. Dans ce
monde où la Seconde Guerre mondiale n’aurait pas connu la même issue que celle
que nous connaissons, c’est le règne de la terreur, de la pureté de la race et
la chasse aux opposants. Mais c'est aussi, comme dans notre Histoire, la course
à la conquête spatiale, et c’est ici que se noue l’intrigue du roman, mais je
n’en dirai pas plus sur le sujet.
Une
planète dans la tête est un livre différent, déroutant, une ode
à la liberté et un réquisitoire contre la pensée unique, un livre qui dérange
autant qu’il fascine, un OVNI à côté duquel il serait dommage de passer.
Commentaires
Enregistrer un commentaire