Stalker - Pique-nique au bord du chemin, Boris et Arkadi Strougatski

Résumé :

Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d'on ne sait où, ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu'ils ont occupée sans jamais interagir avec les hommes, ils ont abandonné des objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent piller au péril de leur vie, comme une bande de fourmis coloniserait, sans rien y comprendre, les détritus abandonnés par des pique-niqueurs au bord d'un chemin.


Avis :

Les extra-terrestres sont venus sur Terre, mais de leur visite il ne reste que six zones disséminées sur la surface du globe pour preuves de leur passage. Dans ces zones, ils ont laissés divers objets et aussi beaucoup de pièges. Ces zones sont convoitées par les scientifiques, à des fins de recherche, mais aussi par les Stalkers, dans un but plus mercantile puisque ces hommes font la contrebande des artefacts laissés derrière eux par les visiteurs. Aussi dangereux qu’il soit d’entrer dans les zones, que ce soit à cause des pièges présents ou des militaires qui les surveillent, les Stalkers n’hésitent pas à prendre le risque de les arpenter, certains objets ayant des particularités très convoitées, comme la « Boule d’or », censée exaucer tous les vœux. Stouhart vit à côté de la zone de Hartmont. Scientifique et Stalker à ses heures, il parcourt la zone par appât du gain bien sûr, mais aussi à cause de motivations personnelles…


J’attendais beaucoup de ce roman de SF, mais, au final, je suis déçue. L’univers des frères Strougatski est très sombre et plombé, et le récit n’est guère plus optimiste. Ici ce n’est pas la visite des extra-terrestres qui est le centre de l’intrigue, mais les interactions entre les humains et les objets oubliés (à dessein ou pas ?) par nos visiteurs, prétexte à une exploration de l’âme humaine. Alors, oui, c’est intéressant, mais aussi (et surtout ?) très déroutant. Je n’ai pas vraiment accroché, le thème étant sans doute trop philosophique pour moi…

Commentaires

  1. Moi aussi j'avais espéré que leur visite soit plus au centre et surtout qu'on visite la fameuse zone. Quand tu fermes le livre, tu comprends très bien le titre. (c'est plus une histoire sur les "déchets" qui en résultent : objets et humains)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, mais du coup il y a une sorte de frustration par rapport à l'attente que tu pouvais en avoir.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire