Résumé :
Claire, exilée
au Nouveau Monde, l’a lu dans ses livres d’histoire et Jamie, son époux, est
bien placé pour savoir que ses prédictions se réalisent toujours. Mais ils
ignorent que leur fin est proche. C’est en tout cas ce qu’a découvert leur fille,
Brianna, en se documentant sur ses parents. Restée au XXe siècle, elle a lu
dans une vieille gazette l’avis de décès d’un James Fraser et d’une Claire
Beauchamp, brûlés dans l’explosion de leur maison le 29 janvier 1776. Voilà
pourquoi elle décide de quitter l’univers des Beatles et du Coca-Cola. Pour
tenter, à son tour, de récrire l’avenir… Suivi par Le Temps des Rêves Après La
Croix de feu, où l’on retrouvait Claire et son mari, Jamie, en Caroline du
Nord, alors que la guerre d’Indépendance américaine était sur le point
d’éclater, ce nouveau tome de la grande saga de Diana Gabaldon permet d’en
découvrir les derniers – et nombreux – rebondissements. Le colonel Fraser
s’engage dans la bataille d’Alamance, qui va se révéler décisive. Brianna
tremble pour Roger, son cher époux, et l’automne de 1771 à Fraser’s Ridge va
obliger Claire à déployer toutes les ressources de sa science du XXe siècle
pour tenter de sauver ceux qu’elle aime.
Avis :
Tout d’abord, une petite précision pour
être sûre qu’on parle bien des mêmes choses : je suis la tomaison
d’origine, c’est-à-dire que ce livre correspond aux tomes 5 et 6 de la première
édition chez Presses de la Cité et aux tomes 8, 9 et 10 chez J’ai lu avant le
début de la réédition 2014 sous forme d’intégrales. Pour ceux qui sont perdus,
le petit tableau ci-dessous (source Wikipédia) va vous aider à vous y retrouver
(enfin j’espère) (cliquez pour agrandir).
Nous nous retrouvons donc à Fraser’s Ridge
à l’aube du Gathering. Deux mariages
sont prévus, Briana et Roger, et Jocasta et Duncan, les familles affluent dans
la montagne pour se joindre aux festivités et, bien sûr, tout ne va pas se
dérouler comme prévu.
La première moitié du roman est un peu
molle. On suit les préparatifs, la vie quotidienne des Fraser et de leurs
métayers qui vivent ensemble en attendant que chaque cabane soit construite, ce
qui ne manque pas de créer des tensions. C’est un peu le calme avant la
tempête, sauf que lorsque le bouquin fait plus de 1 300 pages, une moitié
dans laquelle il ne se passe pas grand-chose, c’est très long, et je commençais
à m’ennuyer ferme (il y a une limite à ma patience, même quand il s’agit de
l’œuvre de Diana Gabaldon). Mais, femme de peu de foi que j’étais, le rythme
s’accélère brusquement, les péripéties se multiplient, Jamie et Roger s’engagent
dans la bataille d’Alamance, et à partir de ce moment le lecteur tremble,
angoisse, pleure et rit de nouveau. Je n’ai pas vu la seconde moitié passer,
j’étais excitée comme une puce sur le dos d’un chiot, j’en voulais plus, je ne
voulais plus finir, prolonger le moment, connaître vite la suite… Bref, je me
suis plongée avec délice dans ma lecture et j’ai retrouvé un énorme plaisir à
suivre les aventures des Fraser, MacKenzie &Co. La fin m’a beaucoup
surprise et émue grâce à un personnage et me revoilà avec la même problématique
que d’habitude : j’ai envie de lire la suite !
Comme une puce sur le dos d'un chiot...c'est mignon ^^
RépondreSupprimerDis ça au chiot qui se gratte frénétiquement ^^
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