Résumé :
Malorie élève
ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un
danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux
bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort
avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses
enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une
tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de
survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont
tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de
l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander
les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le
tout.
Avis :
Oh. Mon. Dieu. Je viens de terminer Bird box et je vais pouvoir de nouveau
essayer de respirer paisiblement, mon cœur va de nouveau battre régulièrement
et mes mains vont redevenir sèches. Ce roman est angoissant, ça faisait très
longtemps que je n’avais pas été au bord du malaise lors d’une lecture et c’est
pour moi un compliment.
Le lecteur découvre Malorie, maman de deux
jeunes enfants nommés Fille et Garçon (déjà là on peut se demander ce qui
cloche) alors qu’elle se décide à quitter sa maison, une maison on l’on devine
qu’il s’est passé des choses terribles. Par le truchement de flashbacks qui
lardent le récit de l’épopée de Malorie, le lecteur revient quatre ans en
arrière et découvre le passé de la jeune femme et le début du chaos.
Passé, présent, tout est flippant, tout
mène à la paranoïa dans ce roman qui se déroule essentiellement en huis clos.
L’auteur joue sur la tension constante au fil des pages, plongeant son lecteur
dans la même insécurité que celle vécue par les protagonistes. Que ce soit la
menace extérieure, les relations entre les personnages ou le lien particulier
entre Malorie et ses enfants, rien n’est normal, tout est source d’inquiétude
et de malaise. Le background est sombre
et glauque, la menace insidieuse et omniprésente, le lecteur ne retourne jamais
dans sa zone de confort tout du long du roman où la peur le dispute à une
espèce de curiosité, de fascination morbide qui le pousse à tourner les pages
sans pouvoir s’arrêter avant de connaître le dénouement final. Bird box était à deux doigts du coup de
cœur, il n’y a que la fin qui n’était pas conforme à ce que j’attendais. Si
vous aimez avoir peur, foncez.
Ahhhh je suis super contente de voir que tu as aussi vibrer :D :D
RépondreSupprimerDes bisous !
Aaaaah (le cri de la fille folle de joie que quelqu'un est ressenti la même chose qu'elle en lisant ce livre !)
RépondreSupprimerWouaouh, ça me donne envie graaaave !!!
RépondreSupprimerCe livre est une bouffée d'oxygène (ok, pas pendant la lecture, c'est même le contraire) par rapport à tous les livres qui sortent et se ressemblent.
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