Résumé :
Apparue de nulle
part, une route égare les camionniers du royaume. Une expédition est montée
pour en élucider le mystère — une aventure qui mènera le féeur Quiebroch, Ostre
l’ourselet et Mesvolu le rioteux jusqu’aux Brolhs du Sud, territoire dont
personne n’est jamais revenu.
Ailleurs,
bravant les flots de l’Hibondière, l’intrépide Malgasta vogue avec le capitaine
Lentise en direction de l’île d’Eschamat, où une monstruosité décime les sujets
du roi et réclame Estrec de Gourios. Ce dernier gît dans une chambre du palais
royal, où il vertige de plus en plus profondément dans l’En-Dessous tandis que
son corps fusionne davantage chaque jour avec la Technole et croît de manière
incontrôlable. Et voilà que les antennes radio de sa carcasse se mettent à capter
les réminiscences les plus nauséabondes d’un monde qui pourrait bien être le
nôtre.
Sans oublier
Grenotte et Gourgou, les deux garnements inséparables, qui vont entamer une
dangereuse odyssée au pays des esmoignés, des ossifiés et des fraselés.
Avis :
Dans ce deuxième tome de Féérie pour les ténèbres, nous
retrouvons cet univers riche et complexe créé par Jérôme Noirez. La découverte
ayant déjà été faite dans le roman précédent, le lecteur entre ici directement
dans le vif du sujet. De nouveaux personnages rejoignent les visages connus, et
l’aventure reprend de plus belle. Pourtant, j’ai moins aimé Le Sacre des orties. Peut-être justement
à cause de la complexité et la multiplicité des pistes développées. J’ai trouvé
que, passé le ravissement de l’exploration du background, on se perd un peu
dans les différentes directions prises par les personnages. J’attendais quelque
chose de plus recentré, que l’auteur aille plus loin dans le mystère de ce
monde et, même s’il finit par y venir, j’ai trouvé que c’était un peu tard.
Le
Sacre des orties est à réserver à ceux qui n’aiment pas les
intrigues linéaires, mais déstabilisera peut-être un peu trop ceux qui aiment
creuser une piste principale.
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