Féerie pour les Ténèbres T2 - Le sacre des orties, Jérôme Noirez

Résumé :

Apparue de nulle part, une route égare les camionniers du royaume. Une expédition est montée pour en élucider le mystère — une aventure qui mènera le féeur Quiebroch, Ostre l’ourselet et Mesvolu le rioteux jusqu’aux Brolhs du Sud, territoire dont personne n’est jamais revenu.
Ailleurs, bravant les flots de l’Hibondière, l’intrépide Malgasta vogue avec le capitaine Lentise en direction de l’île d’Eschamat, où une monstruosité décime les sujets du roi et réclame Estrec de Gourios. Ce dernier gît dans une chambre du palais royal, où il vertige de plus en plus profondément dans l’En-Dessous tandis que son corps fusionne davantage chaque jour avec la Technole et croît de manière incontrôlable. Et voilà que les antennes radio de sa carcasse se mettent à capter les réminiscences les plus nauséabondes d’un monde qui pourrait bien être le nôtre.
Sans oublier Grenotte et Gourgou, les deux garnements inséparables, qui vont entamer une dangereuse odyssée au pays des esmoignés, des ossifiés et des fraselés.


Avis :

Dans ce deuxième tome de Féérie pour les ténèbres, nous retrouvons cet univers riche et complexe créé par Jérôme Noirez. La découverte ayant déjà été faite dans le roman précédent, le lecteur entre ici directement dans le vif du sujet. De nouveaux personnages rejoignent les visages connus, et l’aventure reprend de plus belle. Pourtant, j’ai moins aimé Le Sacre des orties. Peut-être justement à cause de la complexité et la multiplicité des pistes développées. J’ai trouvé que, passé le ravissement de l’exploration du background, on se perd un peu dans les différentes directions prises par les personnages. J’attendais quelque chose de plus recentré, que l’auteur aille plus loin dans le mystère de ce monde et, même s’il finit par y venir, j’ai trouvé que c’était un peu tard.

Le Sacre des orties est à réserver à ceux qui n’aiment pas les intrigues linéaires, mais déstabilisera peut-être un peu trop ceux qui aiment creuser une piste principale.

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