Résumé :
Un serial-killer
sévit sur New York. Sur chaque scène de crime, la police retrouve une clé USB
contenant un message qui leur est adressé. Le point commun entre les victimes :
toutes aimaient exposer leur vie sur internet... Les inspecteurs Bridge, Alves
et Morgans se mettent à la recherche de celui qu'ils nomment " le cyclope
", en raison de la caméra frontale qu'il utilise pour filmer le calvaire
qu'il fait endurer à ses victimes avant de les mettre à mort. Mais le tueur les
observe... Un grand thriller qui en maîtrise tous les codes et rivalise
d'ingéniosité avec ceux des maîtres du genre.
Avis :
Ne lisez surtout pas la quatrième de
couverture, elle en dévoile beaucoup trop !
Un serial
killer aux méthodes très « raffinées », une équipe de flics de
choc, un jeu du chat et de la souris mortel, voilà ce que vous réserve ce
roman.
Play
est un très bon thriller, ayant pour cadre New York, signé par un jeune auteur
français, dans la veine de Chattam & Co. J’aime beaucoup les auteurs
français, mais pour les thrillers je préfère que l’action se déroule à
l’étranger, j’ai du mal avec l’inspecteur qui enquête à Guéret, allez savoir
pourquoi. Franck Parisot m’a comprise (si si, on va dire ça) et propose un
roman haletant, répondant parfaitement aux codes du genre, qui n’a rien à
envier aux maîtres qui ont ouvert cette voie. Oscillant entre gore et
machiavélisme, son serial killer m’a
fait frémir, bondir, m’a emmenée au bord de l’écœurement, tout en me gardant
captive de l’histoire. Je n’en avais jamais assez, une page en appelait une
autre, je voulais connaître le coupable, même si je devais y sacrifier de
précieuses heures de sommeil. Play
joue (ha ha) dans un registre archi connu mais avec une horrible et terrifiante
originalité. L’auteur maîtrise la narration à la perfection, pour un premier
roman il est bluffant, Franck Parisot est un jeune écrivain à suivre de très
près.
Comme toi, j'ai eu du mal à le poser et je l'ai dévoré. Je suis quand même restée sur ma faim en apprenant le pourquoi du comment... bof bof ^^
RépondreSupprimerOui, le pourquoi du comment n'est pas ce qui est le plus réussi dans le roman, je suis d'accord.
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