Résumé :
Lost n’est pas seulement
l'histoire d'un avion qui s'écrase sur une île (pas si) déserte.
Phénomènes
surnaturels, retours dans le passé, bonds dans l'avenir, voyages dans le temps
: fresque épique et tragique de 121 épisodes, Lost nous fait vivre la désorientation de ses personnages, met au
défi notre compréhension et invite aux visionnages répétés et à
l'interprétation en continu. Elle pense notre rapport à autrui, au temps, à la
vérité, à la croyance et à la fiction.
Cet
ouvrage explore comment la série réconcilie postmodernisme et sincérité,
distance critique et émotion pure, visions du monde multiples et expérience
universelle de vie et de mort. Série de coïncidences, de miracles et de
retrouvailles, fiction vitale qui relie et se relit, Lost a tout simplement révolutionné la construction narrative
télévisuelle.
Avis :
Quand
Lost débarque sur mon petit écran (un
samedi soir sur TF1 pour plus de précision, la date exacte m’échappe), je reste
scotchée par cette série qui ne ressemble à aucune autre. Et comme aucune
autre, Lost m’aura fait me triturer
les méninges à m’en faire saigner les neurones (si si). Quand vient le dernier
épisode, après le WTF de circonstance, j’ai continué à décortiquer les six
saisons, à essayer de comprendre le pourquoi du comment (et le pourquoi tout
court). J’ai épluché tous les sites, tous les forums de discussion à la
recherche d’une explication qui ferait consensus, en vain. Avec Lost : Fiction vitale, j’espérais
avoir un autre éclairage sur cette série culte.
Cet
essai est publié aux Presses universitaires de France (PUF), donc autant dire
que c’est du sérieux, c’est pas des branquignoles là-bas ! Mon avis est au
final mitigé. J’ai lu beaucoup de choses intéressantes (que j’adhère ou non à
celles-ci), mais aussi pas mal de masturbation intellectuelle (sérieux, les
auteurs de la série poussaient aussi loin l’analyse de leur œuvre lors de la
création ??). L’auteur prend un parti pris radical et met beaucoup
d’enjeux dans Lost, que ce soit d’un
point de vue spirituel, historique ou politique. C’est un peu comme les
commentaires composés au lycée, je reste sceptique sur ce type d’analyse dans
laquelle on semble affirmer que l’interprétation que l’on donne de l’œuvre est
la vérité et non une hypothèse de lecture. Mais, malgré un style un peu pompeux
(mais j’ai appris de nouveaux mots comme analepse, prolepse, anamnèse et flash-sideway), cette lecture est
vraiment intéressante pour comprendre certaines choses et ravira les fans de la
série. Et maintenant j’ai envie de me refaire l’intégrale des six saisons…
En arrêt et devant restée couchée (sans pouvoir lire - migraines !) je me suis tournée vers les séries (pas trop long, pas trop dur à suivre, enfin, je croyais...)
RépondreSupprimerEt pour ne pas me prendre la tête, qu'est-ce que je choisis comme série ? Lost.
J'en suis à la moitié de la saison 2 et à chaque nouvel épisode, je me pose 50 000 questions ! Ils sont morts ? Ils rêvent ? Ils sont dans un autre espace-temps ? Bref, pour la tranquillité d'esprit, c'est raté ! Et j'apprends ici que l'on n'a même pas le fin mot de l'histoire à la fin ?? Alors là, c'est du sadisme...
Ah oui, alors Lost c'est pas vraiment la série avec laquelle tu peux reposer tes neurones. Ne t'inquiète pas, il y a un fin mot à l'histoire, après c'est juste une question d'interprétation ;)
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