Résumé :
Lake District,
Angleterre, 1760. L'Écossais Jamie Fraser vivrait presque une existence
paisible, depuis sa libération conditionnelle, si le souvenir de Claire, sa
femme disparue, ne venait le hanter chaque nuit... et si un ancien camarade de
rébellion, Quinn, ne s'était mis en tête de le rallier encore une fois à sa
cause contre les Anglais. Mais Jamie s'est juré de ne plus jamais se mêler de
politique. Londres, la même année. L'Anglais Lord John Grey, aristocrate,
soldat et espion, se retrouve en possession de documents révélant une affaire
de corruption au sein de l'armée britannique. Pire, une lettre, écrite en
gaélique, laisse entrevoir une menace bien plus effrayante : une nouvelle
insurrection. Grey n'a pas d'autre choix que de convoquer Jamie, malgré leurs
différends passés, pour qu'il lui traduise la missive. Bientôt, les deux hommes
arpentent les périlleuses routes d'Irlande sur les pas d'un officier qui serait
la clé d'un vaste complot...
Avis :
Lecteur, ne va pas plus loin si tu n’as pas
encore (honte à toi) lu Le voyage, le
troisième tome du Cercle de Pierre
(ou Outlander, Le chardon et le Tartan, au choix). Maintenant tu es prévenu, je
peux spoiler en paix.
Nous revenons donc en 1760, à l’époque des
évènements relatés dans la première partie du Voyage. Nous savions déjà que Jamie était prisonnier de guerre
après Culloden et qu’il avait eu un enfant à son corps défendant. Le prisonnier écossais revient sur cette
période, quand Lord John Grey va lui demander de l’aide pour résoudre une histoire
de complot.
Ni complètement dans l’ambiance d’Outlander ni vraiment dans celle de la
série John Grey, ce roman est un
mélange des deux. On retrouve avec plaisir Jamie et le lecteur va découvrir
avec davantage de détails ce que Claire relate de son côté dans la saga
originale. Et, même si je ne suis pas très fan des histoires de complots et
autres manigances d’aristocrates, la présence de notre highlander préféré
apporte un gros plus à l’intrigue, de mon point de vue bien sûr, point de vue
tout à fait objectif bien entendu ! L’ensemble est bien mené, complexe
sans trop l’être et le lecteur a enfin l’occasion de connaître le quotidien de
Jamie à Lake District et de le voir évoluer face à William. J’avoue que c’est
cet aspect qui m’a le plus captivée, normal quand on sait que mes neurones ne
connectent plus dès qu’il s’agit de James Fraser (non, je n’ai pas honte, et de
toute façon je ne suis pas la seule !). Diana Gabaldon signe là une
intrigue efficace, la magie de son talent de conteuse opère encore, c’est
toujours un régal de lire sa façon de relater les évènements, le moindre détail
prend du sens.
Ce roman plaira aux inconditionnels de la
série, mais pourra aussi toucher les amateurs de roman d’aventures et
d’espionnage, même s’il leur manquera à coup sûr quelques références pour bien
comprendre certains points.
Sinon, la petite remarque qui ne sert pas à grand chose mais je la dis quand même, l'hideuse pastille rouge sur la couverture ne s'enlève pas, ce n'est pas un autocollant mais bel et bien intégré à la couv...
Oh merci beaucoup de m'avoir alerter sur le ait que Diana Gabaldon avait enfin sorti un nouveau livre, ce qui veut dire qu'elle ne passe plus sont temps sur les plateaux de tournage. Mais qu'elle déception et j'en suis désolée, j'aurai tant voulu que ce soit la fin de la série que j'attends depuis presque 2 ans maintenant et non pas un cross over. Je ne sais pas encore si je vais le lire car même si je suis une inconditionnelle des aventures de Jamie, Claire et toute leur famille je n'ai pas aimé les aventures de Lord John Grey. Je pense que je vais donc noté ce livre dans ma wish list une fois que j'aurai terminé la série.
RépondreSupprimerMerci encore pour ton commentaire sur ce livre car c'est la première fois que j'en entends parler.
Exuline
Ce n'est qu'une réédition d'un ancien livre de la série John Grey hein ;)
SupprimerUne réédition ?
SupprimerJe n'avais pas l'impression qu'il était déjà sorti celui-là, mais je ne suis pas vraiment la série de Lord John.
Tu as peut-être bien raison, il n'avait peut-être jamais été traduit...
SupprimerDommage, j'aurais peut-être pu le trouver plus facilement d'occas'...
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