Résumé :
Manhattan,
XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à
l'exception des adolescents. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de
transports, plus d'Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville
qui ne dort jamais. L'Upper East Side est devenu le territoire des
Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le
Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux,
les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq
ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.
Lassés
d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver
l'origine du virus qui a décimé le continent.
Avis :
Un
virus mortel a décimé la population, ne laissant en vie que les adolescents de
dix à dix-huit ans. Obligés de subvenir à leurs besoins, ces jeunes ont dû
s’organiser. À Manhattan, divers clans cohabitent de manière plus ou moins
pacifiste, dont les Washington Square, que le lecteur va pouvoir suivre le
temps de ce roman.
The Young World
commence sur les chapeaux de roues, plongeant le lecteur dans ce monde sans
adultes ni jeunes enfants sans prendre de pincettes. Du coup, le début est un
peu brouillon, il n’est pas évident de réussir à bien se situer et à comprendre
où l’auteur veut en venir. Cette impression perdure jusqu’à ce que les jeunes
décident de sillonner la ville en quête d’un remède. Mais, là encore, cette
promenade est un peu longuette, n’ayant comme intérêt que d’installer
l’ambiance du roman, ambiance renforcée par la plume abrupte et sans détour de
l’auteur, la violence de ce nouveau monde et les épreuves auxquelles Jeff et
ses amis sont confrontés. Et puis, enfin, tout s’accélère et le roman devient
réellement intéressant, mais ceci arrive trop tard, si bien que la fin du livre
est trop proche. Pour revenir sur la violence contenue dans le roman, The Young World est classé young adult, mais
je l’ai trouvé très dur et je pense qu’il faut vraiment faire attention en
l’offrant à un adolescent, certains étant surement trop sensibles pour le lire.
En
dépit d’un début un peu déroutant et lent, The
Young World devient rapidement addictif, si vous êtes fan de romans
post-apocalyptiques, n’hésitez pas.
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