Résumé :
Ariane
et la fille ainée d'Alice que les lecteurs ont découvert dans le premier tome
de la saga De Mères en filles. Aussi indépendante que sa mère, et très complice
de son père, Ariane, après avoir quitté son premier amour à Paris, sur le
bateau du retour attrape la typhoïde qui l'oblige à rester à New York pour se
soigner. Elle y découvre les nouveaux métiers de la radio et...la liberté.
Quand elle rentrera au Québec, elle n'aura de cesse de travailler dans ce média
qui la fascine et permet aux gens de cet immense pays de se sentir moins isolés
et plus solidaires en ces temps de guerre. L'ainée des Calvino va devenir l'une
des premières réalisatrices de feuilletons radiophoniques et rencontrer celui
qu'elle pense être son grand amour, Marcel Lepage, le séduisant dandy, fou de
jazz et incorrigible noctambule. Mais la vie n'a pas décidé d'être tendre avec
Ariane...Si les progrès simplifient un peu la vie des femmes dans la première
moitié du XXe siècle, il leur faut une belle dose de courage et d'optimisme
pour conjuguer vie amoureuse, familiale et professionnelle.
Avis :
Après
Alice, l’auteur propose au lecteur de découvrir Ariane, la fille aînée de sa
précédente héroïne. Comme sa mère, Ariane est une jeune femme forte et
volontaire que la vie n’épargne pas. De Paris à Montréal en passant par les États-Unis
de la moitié du XXe siècle où tout est possible, Ariane se bat pour réaliser
son rêve autant que pour faire avancer la cause des femmes.
Plus
féministe que sa mère et évoluant dans une société où elle peut essayer de
trouver sa place, Ariane est un personnage plus attachant que ne l’était Alice.
Les remous de sa vie n’en sont que plus difficiles à lire pour le lecteur qui a
envie que le personnage accède enfin à un peu de tranquillité. L’auteur aborde,
outre le féminisme, des sujets sensibles comme la Seconde Guerre Mondiale et la
chasse aux sorcières qui poussera d’ailleurs les filles Calvino à abandonner pour
un temps leur patronyme italien. En revanche, la plume de l’auteur est, à mon
goût, trop détachée pour une saga si intimiste, j’aurais aimé plus de chaleur
dans la narration. Autant pour Alice cela ne m’a pas dérangée, autant là j’ai
trouvé qu’il manquait quelque chose. Cela dit, ce n’est qu’un détail qui ne
nuit ni l’intrigue ni à l’attachement que le lecteur éprouve vis-à-vis de la
jeune femme. Le prochain roman sera centré sur Anaïs et emportera le lecteur
dans le tourbillon de la jeune apprentie actrice.
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