Résumé :
Des
listes, il y en a des tonnes sur Internet : « Les vingt trucs à faire avant de
mourir », « Les dix lieux à voir avant d’avoir des enfants pour ruiner votre
plaisir ». Tu devrais établir ta version personnelle. Une liste de défis
sexuels. Je vais t’aider. Je sens qu’on va bien se marrer.
Phoebe
ne se remet pas de sa rupture amoureuse et porte son célibat comme une croix. À
la veille d’une nouvelle année en solo, elle dresse la liste des pratiques
qu’elle a toujours voulu expérimenter au lit sans jamais avoir l’occasion – ou
le courage – de passer à l’acte. Son année sera placée sous le signe du
plaisir, du sexe sans contraintes affectives. À première vue, rien de plus
simple... Et si le grand amour venait s’en mêler au moment où on s’y attend le
moins ?
Avis :
Célibataire
depuis un an, Phoebe n’arrive pas à tourner la page de son ancienne relation.
Sa vie sexuelle est aussi pimentée qu’un yaourt nature et ses amis vont la
pousser, à l’occasion de la nouvelle année qui débute, à se reprendre en main.
Avec son amie Lucy, serial dragueuse
de son état, elle établit la liste des pratiques sexuelles qu’elle doit
absolument essayer. Ayant besoin d’un partenaire de jeu, c’est sur Oliver,
pendant masculin de Lucy, que va s’arrêter leur choix…
L’idée
de base est plutôt bonne et même assez drôle. D’ailleurs on sourit à quelques
reprises durant la lecture tant Phoebe a le don de se mettre dans des
situations impossibles. La jeune femme a un an pour rayer les points de sa
liste qui vont de l’exhibitionnisme à la partouze (à 3 ou 4 maximum, faut pas
pousser quand même). Le couple qu’elle forme avec son sex friend Oliver est mignon et attachant, mais, franchement, on a
envie de secouer Phoebe tout du long et de lui hurler d’ouvrir un peu les yeux.
L’écriture est en revanche moins convaincante. Elle se veut moderne et jeune,
mais tombe parfois dans la vulgarité et l’excès de vocables « djeuns » qui
donne l’impression, si vous êtes plus âgés que les protagonistes du roman,
d’assister aux conversations de lycéens dans le métro. Il manque un brin
d’élégance, car la vulgarité dans les mots additionnée au propos donne un
résultat un peu lourdingue. Néanmoins, on passe un bon moment avec cette
sympathique romance.
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