Résumé :
Fille
de maître d'armes, Kaelyn rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que
les autres rêvent d'un beau mariage. Elle a le talent, l'instinct, la volonté.
Elle ne demande qu'à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c'est un monde dur,
un monde d'hommes, où la place d'une femme est auprès de son mari, de ses
enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Alors elle s'engage dans
cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au
bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat
d'Azman, plaque tournante de l'esclavage, terre barbare où règnent les
cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que
personne n'a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de
l'invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes.
Avis :
Bercée
de hauts faits d’armes depuis l’enfance, Kaelyn s’enrôle dans l’armée des
Libérateurs afin de délivrer le sultanat d’Azman. Nourrie de rumeurs sur les
atrocités commises par les esclavagistes et autres notables de l’État, la jeune
fille part au combat pétrie de bonnes intentions, mais ses rêves de combat vont
rapidement tourner court puisque son groupe d’éclaireurs sera décimé. Capturée
et reconvertie comme servante chez le Maître de Guerre, Kaelyn va se rendre
compte que la réalité est bien différente de ce qui lui a été conté. Gagnant la
confiance de son maître, elle n’aura alors qu’un but : prouver qu’elle est
douée pour le combat, afin de devenir Maître d’armes comme son père.
Après
Aeternia, c’est avec La Maîtresse de Guerre que je poursuis
mon exploration de l’univers de Gabriel Katz. Et plus j’avance, plus je suis
conquise. L’auteur a le talent de réussir à immerger son lecteur dans son
histoire et à l’emporter avec lui. La maison du Maître de Guerre prend vie, on
imagine les personnages s’y affairer, on ressent le désarroi de Kaelyn,
l’ensemble est très vivant. L’intrigue n’est pas en reste, simple et efficace,
servie par la plume de l’auteur qui l’est tout autant. Je ne regrette
absolument pas d’avoir poussé la porte de l’univers de Gabriel Katz et vous
conseille vivement de vous y plonger à votre tour.
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