Résumé :
"
Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon
mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir
aux autres. " Depuis son retour d'Irlande, Diane a tourné la page sur son
histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris.
Avec l'aide de son ami Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise
en main de son café littéraire. C'est là, aux Gens..., son havre de paix,
qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend
son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais
de la perte de sa fille. Pourtant, un événement inattendu va venir tout
bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a
tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres. Aura-t-elle le
courage d'accepter un autre chemin ?
Avis :
Les gens heureux lisent et boivent du café
avait été un coup de cœur, j’attendais donc la suite avec espoir et crainte.
Dès les premières pages, j’étais rassurée, la magie opérait toujours, Diane
m’avait manqué plus que je ne l’imaginais. C’est une jeune femme apaisée que
l’on retrouve ici, guérie de sa relation avec Edward, sur le point de prendre
sa vie complètement en main, avec l’aide de son fidèle Félix, l’ami toujours
présent pour elle. Diane a fait des Gens, son café littéraire, le centre de sa
vie, son point d’ancrage, même si le lieu reste chargé de souvenirs. La jeune
femme a fait la paix avec le fantôme de Colin et est même sur le point de
commencer une nouvelle histoire. Mais alors que sa vie semble repartir sur de
nouveaux rails, le destin va remettre Edward sur le chemin de Diane.
Cette
chronique ne sera pas forcément objective et débordera de positif. Je suis amoureuse
de cette histoire, de Diane et de l’écriture de l’auteur. L’histoire de Diane
fait écho à certaines choses en moi et, comme pour le roman précédent, j’ai eu le
cœur gonflé durant toute ma lecture, gonflé d’espoir, de joie, de tristesse, de trop de sentiments qui s'accumulent et se mettent à déborder.
Sans avoir l’air d’y toucher, Agnès Martin-Lugand fait passer son lecteur par
toutes les émotions. J’ai eu les yeux humides une bonne partie de ma lecture,
qui s’est d’ailleurs terminée par des vagissements bruyants peu élégants…
Diane, tellement fragile, vit mal, essaye tant qu’elle peut, se ment, fume
trop, est tellement attachante que ses joies et ses tristesses sont les nôtres.
On la voit prendre les mauvaises décisions, des décisions de raison qui ne lui
ressemblent pas mais, après tout, si cela lui permet d’avancer… Et puis, enfin,
le roman prend le chemin qu’on attendait sans l’attendre. De mauvaises
nouvelles, d’autres surprenantes, et alors… Alors le reste mérite d’être
découvert au fil des pages. La vie est
facile, ne t’inquiète pas, oui, on y croit presque quand on sort de cette
lecture, heureux d’avoir partagé un peu de celle des personnages…
J'avais été très déçue du premier livre, qui me semblait finir n'importe comment. Une fin abrupte, que l'auteur ne prévoyait pas de prolonger en un tome deux.
RépondreSupprimerDu coup je lirai peut être la suite pour revenir sur mon premier avis ?
J’avais déjà adoré le premier, mais celui-ci a une vraie fin, satisfaisante je pense.
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