Résumé :
Grâce à Tya, les
Substituts se sont libérés du joug des Hauts et ont recouvré leurs pleines
facultés intellectuelles. Mais sur la route qui les conduit au Sanctuaire, où
ils espèrent vivre libres et obtenir des réponses sur la destruction de l'ancien
monde, tensions et rivalités menacent la cohésion du groupe.
Tya, sauveuse de
son peuple, a bien du mal à en demeurer le guide.
La trahison menace
parmi les siens et certains seront prêts à tout pour l'empêcher de réaliser son
rêve en retrouvant enfin son père...
Avis :
Ce deuxième tome reprend juste après la fin
du premier. Après avoir délivré les siens, Tya veut aller au sanctuaire, mais
ce n’est pas du goût de tout le monde et une voix dissonante va se faire
entendre. Les plus bas instincts de l’Homme refont surface, la place de chef
est convoitée et la jeune fille va en faire les frais et sera laissée pour
morte par Liron lors d’une chasse. Séparée de son groupe, Tya va poursuivre sa
quête tandis que le groupe va suivre les instructions et les lubies de son
nouveau leader. Une fois parvenu au pouvoir, Liron fait fi des idéaux de la
jeune fille en imposant un règne par la peur tandis que Tya continue sur le
chemin qu’elle pense être le bon. Nous allons donc avoir une narration double,
Tya d’une part et Nin, son frère, resté avec le groupe. Alors que l’on pouvait
penser que leur passé les soudait et allait les faire avancer ensemble, il n’en
est rien. Liron s’avère tyrannique, recréant le schéma des Hauts envers les
Substituts, à son avantage cette fois.
Nous apprenons beaucoup de choses dans cet
opus, la lumière commence à se faire sur les Anciens et leurs manipulations.
Les comportements des uns et des autres trouvent ainsi une justification, mais
les découvertes de Tya soulèvent d’autres questions ; on peut se demander
où tout cela va nous mener. Le roman se lit très vite, la plume de Johan Heliot
est fluide et, après un début un peu lent, les évènements s’enchaînent, ne
laissant pas de répit au lecteur. Malheureusement, la frustration vient trop vite
aussi, puisque le roman s’achève sans donner toutes les réponses et qu’il va
falloir attendre (trop) longtemps pour avoir la suite.
Commentaires
Enregistrer un commentaire