Maybe Someday, Colleen Hoover

Résumé :

À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu'au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable... Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu'il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu'ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.


Avis :

Quand vous découvrez, le jour de votre anniversaire, que votre meilleure amie couche avec votre petit ami, votre petite vie, que vous imaginiez jusque-là parfaite, prend un sérieux coup dans l’aile. C’est ce qui arrive à Sydney, qui décide alors de tout laisser derrière elle et d’aller emménager chez son voisin. Qui est séduisant. Et charmant. Et gentil. Bref, pas la peine de faire un dessin, vous comprendrez aisément où cela peut bien nous mener.


J’avais très envie de découvrir ce roman, n’ayant entendu que des critiques très élogieuses. Hélas, si je l’ai trouvé sympathique, je suis loin du coup de cœur. La faute aux personnages qui ne m’ont pas séduite et à l’histoire qui ne m’a pas fait rêver. L’infidélité, le handicap, la maladie… l’auteur aborde plusieurs sujets sensibles en réutilisant certaines situations sous un autre angle, mais avec des personnages qui n’ont plus le même point de vue, ce qui m’a beaucoup gênée. Difficile d’expliquer ce ressenti sans spoiler, mais certains comportements m’ont vraiment agacée dans le genre « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Globalement, si la première partie du roman est mignonette quoi qu’un peu lente, c’est surtout la seconde partie qui m’a déçue, avec un Ridge qui passe de charmant à tête à claques. Ce n’est pas une romance compliquée, ce sont juste des personnages qui se drapent dans le non-dit, certains voulant revêtir leur armure de chevalier blanc, d’autres restant passifs à pleurer, créant une tension artificielle alors qu’il s’agit juste d’un manque de dialogue et d’honnêteté. Ainsi, je n’ai pas réussi à entrer dans le jeu et suis restée une spectatrice, parfois un peu consternée, de la vie de ces jeunes gens qui veulent jouer aux grands mais se comportent encore en adolescents par bien des côtés.

Commentaires