Wayward Pines T2 - Wayward, Blake Crouch

Résumé :

Welcome to Wayward Pines, population 461. Nestled amid picture-perfect mountains, the idyllic town is a modern-day Eden…except for the electrified fence and razor wire, snipers scoping everything 24/7, and the relentless surveillance tracking each word and gesture.
None of the residents know how they got here. They are told where to work, how to live, and who to marry. Some believe they are dead. Others think they’re trapped in an unfathomable experiment. Everyone secretly dreams of leaving, but those who dare face a terrifying surprise.
Ethan Burke has seen the world beyond. He’s sheriff, and one of the few who knows the truth—Wayward Pines isn’t just a town. And what lies on the other side of the fence is a nightmare beyond anyone’s imagining.



Avis :

///Attention, cette chronique contient des spoilers sur le tome précédent \\\

Nous avions laissé Ethan Burke devenant le nouveau shérif de Wayward Pines après les révélations sur la vraie nature de la ville. Ces découvertes avaient répondu à nombre de questions, mais en avaient soulevé autant, voire même plus, et maintenant le lecteur attend forcément des réponses. Mais revenons à l’intrigue du roman, Ethan va devoir gérer ses concitoyens récalcitrants et poursuivre son intégration et celle de sa famille tout en enquêtant sur un meurtre, et pas n’importe lequel puisque c’est le corps de la fille de Pilcher qui est retrouvé sans vie, mutilé. Le vernis de la petite ville parfaite se craquelle un peu plus chaque jour…

Encore une fois, Blake Crouch offre un véritable page turner, entre l’enquête du shérif et le voile qui se lève peu à peu sur tous les secrets de la ville. Le lecteur comprend mieux les mécanismes qui animent la ville et ceux à l’origine de sa construction. L’ambiance feutrée et angoissante le maintient en alerte et aiguise sa curiosité, faisant de Wayward un livre très prenant et agréable à lire. Cependant, quand on prend le temps de se poser et d’y réfléchir deux minutes, on se rend compte de plein d’incohérences, ou du moins de points sur lesquels l’auteur passe rapidement et qu’il tient pour acquis, comme la reconstruction de la ville, les matières premières qui ne manquent pas, etc… Je veux bien que Pilcher ait prévu beaucoup de choses, mais j’ai du mal à comprendre comment le café, la peinture ou le papier traversent deux mille ans sans dommages. Cet aspect est complètement occulté alors qu’il soulève quand même beaucoup d’interrogations. Mais du coup, je me demande si l’auteur n’est pas en train de nous enfumer et je commence à ré-envisager mes théories élaborées lors de la lecture du premier tome… Peut-être aurons-nous des réponses dans le troisième et dernier tome que je vais m’empresser de lire, car, même si cette série a des défauts, je suis accro !




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