Résumé :
Angleterre, année 1890...
Ellen Covert vit dans un manoir victorien
sujet à d’étranges manifestations : empreintes de pas mouillés, robe de mariée
qui saigne,...
L’atmosphère se charge de mystère jusqu’au
jour où le corps de son futur époux est retrouvé mort au matin de ses noces.
En dépit des conventions, Ellen enquête sur
le mystère de la demeure et sur celui qui entoure sa propre personne. Dépourvue
de droits, elle se heurte aux secrets de son père et à la mort mystérieuse
d’une esclave.
Perdue entre intimes convictions et troubles,
elle s’apercevra que le plus grand danger ne vient pas d’où elle pense...
Avis :
Les romans gothiques sont de ceux que je
déguste rarement, mais dont j’apprécie vraiment le goût. Le résumé de Noces d’éternité était prometteur, j’ai
donc été attirée par cette novella dont les retours étaient plutôt positifs.
Ellen Covert vit seule avec son père depuis que
sa mère est décédée et est sur le point d’épouser un homme choisi par son père
pour lequel elle n’éprouve aucun sentiment. Mais, quand le corps sans vie du
futur marié est retrouvé, Ellen cherche à avoir des réponses, tant à ce meurtre
qu’à toutes les manifestations étranges qui entourent le manoir familial.
Quelle déception ! Cette novella est
menée à un rythme de TGV, ne laissant pas le temps à l’ambiance de se mettre en
place, levant le voile sur les mystères plus vite qu’un road runner. Pas de chichis, pas de blabla, du résultat, c’est
comme ça que l’on peut résumer Noces d’éternité,
et c’est donc tout le contraire de ce que j’apprécie dans ce genre littéraire.
À côté du rythme effréné (le format choisi par l’auteur, du moins son peu de
pages, y est sans doute pour beaucoup, mais dans le genre novella gothique
courte, À l’ombre des falaises, du
même éditeur tire vraiment son épingle du jeu et fut presque un coup de cœur)
le peu de travail sur les personnages n’aide pas le lecteur à s’impliquer dans
leur histoire. Les réactions d’Ellen et des domestiques sont pour le moins
curieuses, les éléments fantastiques ne posent de problèmes à personne, il
manque l’angoisse, ou au moins l’inquiétude, face aux manifestations. Au final,
le lecteur a l’impression d’un récit trop vite expédié, tronqué, dans lequel
les bonnes idées de départ ne sont pas exploitées correctement, et qui fait
flop à l’arrivée.
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