Résumé :
Mark
Watney a été l’un des premiers humains à poser le pied sur Mars. À présent, il
est persuadé d’être le premier à y mourir. Lorsqu’une tempête de sable mortelle
force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans
ressources. Pourtant Mark n’est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile
de ses mains et surtout très têtu, il affronte les problèmes en apparence
insurmontables un par un. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à survivre en
faisant mentir les statistiques ?
Avis :
Pas
besoin d’en rajouter, le résumé de l’éditeur est parfait. Amis amateurs de SF,
ce livre renouvelle le genre et vous ne pourrez qu’être conquis. Amis qui
regardez la SF avec autant de méfiance que vous regardiez Mamie Moustache quand
vous étiez enfant, ce livre vous réconciliera avec le genre, promis (pour Mamie
Moustache, le livre ne pourra rien faire en revanche).
Mais
pourquoi ce livre est-il si bien ? La SF c’est toujours un peu pareil / la
SF c’est chiant, me direz-vous. Que nenni ! Ce roman situé sur Mars met en
scène un astronaute considéré comme mort et abandonné sur Mars. Sauf qu’il est
bien vivant, et décidé à le rester. Mark Watney est un Mac Gyver de l’espace, avec
un soupçon du génial (mais un peu fêlé) Walter Bishop, et l’humour (noir) de Dr
House. La force de caractère et l’inventivité du personnage portent le roman,
tant et si bien que même lire la manière dont il ramasse de la terre devient
captivant. Le roman est bourré de références scientifiques, mais l’auteur a eu
le bon goût de vulgariser tout ça, le lecteur comprenant ainsi tout, sans
risque d’être largué en route. L’auteur maintient une tension permanente tout
au long du roman : Mark Watney va-t-il s’en tirer au final ? Les
rebondissements sont légions, rien n’est simple sur Mars, et pourtant, grâce à
l’humour et à l’optimisme du personnage principal, le lecteur continue à
espérer en même temps que Mark. Alors qu’on peut s’attendre, dans un tel
contexte, à de longs passages sur les réflexions intimes et les doutes du
personnage, Andy Weir nous fait la grâce de nous épargner ça en dépeignant un
héros qui va toujours de l’avant, sans prendre le temps de nous livrer des
réflexions personnelles et sa vision philosophique de la situation. La plume de
l’auteur est nerveuse et très visuelle, ce n’est pas par hasard que le roman se
verra adapté sur grand écran, et moi j’ai hâte de voir ce que ça va donner, car
je me suis vraiment régalée avec le livre…
Je veux le lire, mon amie m'en a beaucoup parlé et elle a adoré. Elle me l'a offert donc je vais le commencer bientôt! Je vois que pour toi aussi ça été une bonne lecture.
RépondreSupprimerJ'espère que ça te plaira aussi :)
SupprimerJ'ai bien aimé, mais ça m'a un peu saoulée au bout d'un moment ses trucs de Mac Gyver :p
RépondreSupprimerAh oui ? J'étais tellement stressée pour lui que je n'ai pas vu les pages défiler.
SupprimerEt bien nous avons exactement le même ressenti sur ce roman, et comme toi, je remercie l'auteur de ne pas nous avoir imposé des remises en question personnelles, des réflexions philosophiques et autres ! Un vrai héros bien réussi, et j'ai du mal à comprendre pourquoi cet auteur n'a pas trouvé d'éditeur et ait du s'auto-publier....
RépondreSupprimerDes bisous
Cajou
Peut-être une certaine frilosité à publier de la SF, et encore davantage de la SF qui ne rentre pas dans le moule...
SupprimerBisous