Synopsis :
Madison
est conseillère d’orientation dans un lycée de Los Angeles. Depuis la mort de
son mari, elle élève seule ses deux enfants : Alicia, excellente élève qui
découvre les premiers émois amoureux, et son grand frère Nick qui a quitté la
fac et cumule les problèmes. Ils n’acceptent pas vraiment le nouveau compagnon
de leur mère, Travis, professeur dans le même lycée et père divorcé d’un jeune
adolescent. Autour de cette famille recomposée qui a du mal à recoller les
morceaux, d’étranges comportements font leur apparition…
Avis :
Je
me suis jetée sur ce spin off de The Walking Dead comme un criquet sur la
récolte. À l’arrivée, le bilan est mitigé.
Cette
série démarre, au contraire de sa grande sœur, au tout début de l’épidémie,
alors que quelques « malades » sont dans les rues et les vivants les
plus nombreux. La scène d’ouverture dans l’église est vraiment bien faite et
plutôt prometteuse. Hélas, il faudra attendre un bon moment avant de retrouver
ce rythme. Parce qu’on ne va pas se mentir, on s’ennuie ferme dans Fear the Walking Dead. Il ne se passe
pas grand-chose, Alicia est malheureuse parce que son chéri est contaminé, Nick
erre en quête de drogue dans des vêtements volés à un petit vieux d’un bout à
l’autre de la série, Maddy s’agite dans tous les sens et fait du vent et Travis
est plein de beaux principes oscillant entre dialogue et pacifisme, avec autant
de charisme que ma basket droite. Bref, on s’ennuie ferme, même quand l’armée
débarque. Il faut dire que sous couvert de secrets et de mystères, on ne sait
pas grand-chose. Certaines scènes veulent dénoncer certains agissements, mais,
là encore, ça manque d’explications. Le spectateur a du mal à s’impliquer dans
cette histoire qui patine sec, il finit par se dire que si tout ce petit monde
pouvait se faire bouffer, ce ne serait pas si mal que ça, en fait. Le dernier
épisode est un peu la foire au WTF avec la diversion la plus foireuse de
l’histoire des apocalypses zombies. Et puis la fin, euh oui, on a envie de dire
« ah oui, et après ? ».
Un
peu de pathos par-ci, des bons sentiments par-là, un soupçon de gore et une
bonne rasade d’incohérences, voilà la recette de Fear the Walking Dead. Alors, même si je regarderai la deuxième
saison parce qu’on ne sait jamais, ça peut s’améliorer, j’ai hâte de retrouver
Rick, Darryl, Carol et les autres dans The Walking Dead, la copie ne valant pas
l’original.
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