Résumé :
Pauvre
Andy Warner. L’ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année
entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur
les zombies dans l’Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques
jours de Noël, il parvient à s’échapper et fausse compagnie à ses poursuivants
en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait... À deux
réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de
lui qu’il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout,
convaincue qu’il est vraiment le père Noël... Une comédie horriblement
délicieuse à lire sous le sapin.
Avis :
Retour
d’Andy Warner, notre leader du mouvement pour les droits des zombies. Son
combat n’a fait que le mener dans un laboratoire où il subit des batteries de
tests plus douloureux les uns que les autres. Il faut dire que boulotter les
vivants n’a pas vraiment plaidé en faveur des morts-vivants, hein… Bref, notre
zombie préféré va quand même réussir à s’enfuir, pour le meilleur et pour le
pire.
La
scène d’ouverture du roman donne le ton, ce n’est pas joli-joli. Après avoir
mis en lumière la lutte de la minorité zombie pour obtenir les mêmes droits que
les « respirants », l’auteur va cette fois-ci dénoncer les
maltraitances subies par ces citoyens sans droits, au prétexte de la recherche
scientifique. À ce moment de ma chronique, j’ai hésité sur mon analyse du
livre. Si j’avais été en classe de terminale, je vous aurais dit que S. G.
Browne prend le prétexte du zombie comme analogie de la différence de
traitement des minorités raciales et ethniques dans nos sociétés modernes. Mais,
comme au final je ne sais absolument pas ce à quoi pensait l’auteur (il voulait
peut-être juste parler de zombies en fait), je vais m’abstenir de m’avancer sur
la portée philosophique et militante de l’œuvre. À côté de ça, Le jour où les zombies ont dévoré le Père
Noël est un roman drôle et agréable à lire, même si je me serais volontiers
passée du petit côté moralisateur du personnage principal, j’ai bien senti la
tentative de l’auteur pour embuer le regard du lecteur, mais je n’ai pas
marché. Pour le reste, je valide !
Un titre si prometteur, je m'attendais à une pépite!
RépondreSupprimerC'est une lecture sympa à défaut d'être une pépite ;)
SupprimerMes yeux ne se sont pas embués, moi non plus. J'ai bien aimé :) Mais j'ai eu moins de surprise que pour le premier volet.
RépondreSupprimerLe premier était vraiment très sympa et original.
SupprimerIl me tente, ça l'air particulier! Mais peut-être pas pour ce Noël-ci, ma pile étant déjà trop grosse pour mes capacités de lecture! ;)
RépondreSupprimerC'est pourtant très "esprit de Noël" comme livre ^^
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