Résumé :
Le
père est là, dehors, quelque part. La cage est désormais aussi vaste que le
monde, mais Dante est toujours son prisonnier.
Non
loin de Rome, un homme affolé tente d'arrêter les voitures. Son fils de huit
ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d'une clairière.
Le
commissaire Colomba Caselli ne croit pas à l'hypothèse du drame familial et
fait appel à un expert en disparitions de personnes : Dante Torre. Kidnappé
enfant, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à
s'échapper. Pendant des années, son seul contact avec l'extérieur a été son
mystérieux geôlier, qu'il appelle « le Père ».
Colomba
va confronter Dante à son pire cauchemar : dans cette affaire, il reconnaît la
signature de ce Père jamais identifié, jamais arrêté...
Avis :
Le
roman s’ouvre sur une scène dans laquelle un enfant est séquestré dans un
espace aveugle, apeuré face à un homme qui se fait appeler « Le
père ». Des années plus tard, l’enquête sur le cadavre décapité d’une mère
et l’enlèvement de son enfant va être officieusement confiée à Colomba Caselli,
inspectrice « au repos » suite à un évènement particulièrement
traumatisant. Pour retrouver l’enfant, elle va faire appel à Dante Torres, l’ex
enfant du silo, kidnappé à l’âge de six ans et enfermé pendant onze longues
années. Ce dernier va reconnaître dans l’enlèvement la signature de son ancien
geôlier…
Excellente
lecture que Tu tueras le père. Sous
des dehors de thriller classique, le roman s’avère bien plus complexe et
entraîne le lecteur dans des secrets insoupçonnés. Le duo formé par Dante et
Colomba semble, au départ, improbable, mais fonctionne très bien. Le caractère
du jeune homme, et même ses psychoses, apportent un peu d’humour et de légèreté
face au personnage sombre et renfermé de l’inspectrice. L’intrigue est bien
ficelée et réserve de nombreux rebondissements, on ne s’ennuie pas même si
quelques passages sont un peu longuets tant le lecteur a envie d’avancer dans
l’enquête. C’est très bien écrit, fluide, le genre de livre qui vous attrape
dès les premières pages et vous laisse un peu essoufflé à la fin. Premier livre
que je lis de la nouvelle collection La
bête noire chez Robert Laffont, Tu
tueras le père me donne envie de découvrir les autres titres.
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