Résumé :
La
vie nous rattrape souvent au moment où l'on s'y attend le moins. Pour
Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n'écrit plus), la surprise arrive
par la poste, sous la forme d'un mystérieux paquet expédié par une lectrice.
Mais pas n'importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, " grande, grosse,
brune ", pourrait bien être son cauchemar... Au lieu de quoi, ils
deviennent peu à peu indispensables l'un à l'autre. Jusqu'au moment où le
paquet révèlera son contenu, et ses secrets... Ce livre va vous donner envie de
chanter, d'écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de
faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes,
d'écouter le Jeu des Milles Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler
en bord de mer ou de refaire votre terasse. Ce livre va vous donner envie
d'aimer. Et de danser, aussi!
Avis :
Une
correspondance par mail entre un homme et une femme qui ne se connaissent pas, voilà
qui a comme un goût de Quand souffle le
vent du nord de Daniel Glattauer, un livre que j’adore. Dans Et je danse, aussi, le lecteur fait la
connaissance de Pierre-Marie, écrivain que l’inspiration a quitté, et Adeline,
grande, grosse et brune. La jeune femme a envoyé une enveloppe au premier, qui
débute la conversation en la remerciant, mais l’informe ensuite qu’il ne lira
pas son manuscrit. De fil en aiguille, les deux personnages vont entretenir une
correspondance intense.
Enfin,
intense en nombre de mails échangés, parce que c’est bien tout ce que j’ai
trouvé intense dans ce roman. Je me suis profondément ennuyée dans les deux
premier tiers du libre, la dernière partie ne m’apportant qu’un ennui
classique. Les personnages sont sans relief, leurs conversations sont d’une
banalité effrayante, j’ai assisté à leurs échanges en me demandant où tout cela
allait nous mener. Des personnages secondaires surgissent, sans grand intérêt
non plus, entre Max et son opération de la hanche, dont le couple bat de
l’aile, Lisbeth l’hystérique ou l’éditeur de Pierre-Marie, ils n’auraient pas
été présents, ça ne changeait pas grand-chose. Quant à la fin, le pourquoi du
comment de l’envoi de l’enveloppe du départ, cela ne m’a absolument pas
touchée, j’ai même trouvé que ça avait un petit côté pathétique. Bref, je ne
comprends pas l’engouement pour ce livre, si vous voulez lire un roman
épistolaire touchant qui fera battre votre cœur plus vite, lisez plutôt Quand souffle le vent du nord.
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