Synopsis :
L'étau
démoniaque de Voldemort se resserre sur l'univers des Moldus et le monde de la
sorcellerie. Poudlard a cessé d'être un havre de paix, le danger rode au coeur
du château... Mais Dumbledore est plus décidé que jamais à préparer Harry à son
combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier
vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort. Pour les aider dans
cette délicate entreprise, Dumbledore va relancer et manipuler son ancien
collègue, le Professeur Horace Slughorn, qu'il croit en possession
d'informations vitales sur le jeune Voldemort. Mais un autre "mal"
hante cette année les étudiants : le démon de l'adolescence ! Harry est de plus
en plus attiré par Ginny, qui ne laisse pas indifférent son rival, Dean Thomas
; Lavande Brown a jeté son dévolu sur Ron, mais oublié le pouvoir
"magique" des chocolats de Romilda Vane ; Hermione, rongée par la
jalousie, a décidé de cacher ses sentiments, vaille que vaille. L'amour est
dans tous les cœurs - sauf un. Car un étudiant reste étrangement sourd à son
appel. Dans l'ombre, il poursuit avec acharnement un but aussi mystérieux
qu'inquiétant... jusqu'à l'inévitable tragédie qui bouleversera à jamais
Poudlard...
Avis :
On
retrouve une nouvelle fois David Yates aux commandes pour ce sixième opus.
Dès
le départ, le ton est donné avec la scène de l’incendie de la maison des
Weasley : les partisans de Voldemort n’ont plus peur de se montrer au
grand jour, la menace se rapproche. L’intrigue tourne d’ailleurs autour de deux
axes principaux, la sinistre mission de Drago Malefoy, pion de sa famille de
Mangemorts et le passé de Tom Jedusor. C’est dire si l’ambiance n’est pas à la
franche rigolade, en principe. Sauf que David Yates a décidé d’accorder une
grande place aux tourments adolescents de nos jeunes héros, ce que je n’ai pas
forcément apprécié plus que ça. Cela donne lieu à des scènes assez maladroites
et manquant de dynamisme, qui hachent l’action principale. Peut-être peut-on
les voir comme un peu de fraîcheur et d’espoir dans le climat oppressant qui
règne à Poudlard, chacun jugera.
L’esthétisme
est toujours aussi soigné, en cela le film est très réussi, c'est un régal pour
les yeux et renforce encore la noirceur qui gagne peu à peu le château. Le film
offre en outre de très belles scènes comme celle de la caverne ou celle de la
tour d’astronomie qui me fait toujours frissonner et pleurer à chaudes larmes.
Cette dernière scène était d’ailleurs très attendue car elle marque la fin d’une
époque, il était essentiel qu’elle soit réussie pour ne pas décevoir et, sur ce
plan, c’est largement réussi, je pense que c’est une des plus belles scènes de
tous les films (avec une autre qui figure dans le septième tome et donne lieu à
la plus belle réplique que tous les fans d’Harry Potter connaissent).
Au
final, Harry Potter et le Prince de sang
mêlé est assez réussi malgré les quelques faiblesses évoquées plus haut,
notamment grâce au jeu des acteurs, Alan Rickman en tête, qui prendra encore
davantage d’importance dans le film suivant.
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