Iris empoisonné(e) T1, Cindy Mezni

Résumé :

Athènes était autrefois le berceau de la civilisation. Aujourd'hui, la région se nomme Tartaros et est en train de devenir, lentement mais sûrement, le tombeau de l'humanité.
Le Fléau Pourpre, un virus mortel, a marqué la planète de son empreinte, les hommes dans leur chair. Le désespoir, la violence et la pauvreté sont les maîtres mots de ce nouveau monde.
Au cœur de cet univers, Irisya, 16 ans, vit recluse, protégée de l'extérieur par son frère, Memphis.
Jusqu'au jour où ce dernier disparaît.
Irisya n'a pas le choix. Pour le sauver, pour survivre, elle va devoir affronter tous les dangers.



Avis :

Le Fléau Pourpre a décimé l’humanité. Les survivants sont maintenant divisés en deux groupes : ceux qui sont porteurs de la maladie, mais n’en meurent plus, et ceux qui ne sont pas atteints du tout. Les premiers vivent à Tartaros dans des conditions très rudes et vouent une haine farouche aux non-atteints qui viennent régulièrement faire des rafles dans leurs quartiers. Irisya est une non-atteinte qui vit à Tartaros, protégée par son frère. Quand ce dernier disparaît, la jeune fille va tout faire pour le retrouver, faisant fi des dangers.


Il y a du bon et du moins bon dans ce roman. Tout d’abord l’univers de l’auteur est très riche, son background est fouillé et l’auteur ne manque pas d’imagination. Beaucoup de péripéties attendent Irisya dans sa quête. Peut-être trop, car, au final, le roman ressemble à un assemblage de scènes d’action successives entrecoupées de moments beaucoup plus lents dans lesquels l’ennui pointe le bout de son nez. Les personnages sont plus ou moins attachants, parfois agaçants tant ils sont longs à la détente. J’ai globalement aimé l’intrigue, mais pas toujours la façon dont elle est menée. Il m’a aussi manqué pas mal d’explications sur Tartaros et Elysion, les motivations des non-atteints d’Elysion ou la technologie qui arrive comme par enchantement à Tartaros. Au final, beaucoup de pages pour une intrigue trop allongée du fait des multiples péripéties qui n’apportent pas forcément grand-chose, au détriment d’autres informations. Cela dit, Iris empoisonné(e) reste un roman agréable qui se laisse lire malgré ses défauts. 


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